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Justice. A Briouze, il vient menacer les gendarmes à la brigade

Un habitant de Briouze de 47 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel d’Argentan à 4 mois de prison avec sursis pour avoir insulté et menacé les gendarmes.

L'homme de 47 ans est venu à la brigade de Briouze menacer les gendarmes.
L’homme de 47 ans est venu à la brigade de Briouze menacer les gendarmes. (©Capture d’écran Google Street View)

Le 28 août 2017, les gendarmes de la brigade de Briouze entendent de leur logement des insultes provenant de la rue. Ils constatent la présence d’un homme vraisemblablement alcoolisé qui donne des coups de poing dans l’interphone de la brigade. Les deux jardinières du portail sont brisées.

Ils décident de se rapprocher mais l’homme est de plus en plus agacé. Il se couche par terre puis se redresse et insulte les gendarmes qui seront obligés de faire usage de leur taser pour parvenir à le maîtriser. Il saigne du bras et lèche son sang avant de le cracher à la figure des gendarmes.

Un coma éthylique

Aujourd’hui à la barre le prévenu déclare qu’il ne se souvient plus de cet épisode si ce n’est ce qu’on lui a répété. Il déclare qu’il venait de faire un coma éthylique :

« J’ai bu un litre de whisky le midi et un autre litre de whisky le soir. L’alcool est un réel problème pour moi, je n’ai jamais insulté les gendarmes auparavant, c’était la première fois. »

Le tribunal rappelle les nombreuses condamnations dont fait l’objet cet homme de 47 ans, principalement pour des infractions liées à l’alcool. Aujourd’hui en accident du travail il ne perçoit que le RSA (revenu de solidarité active).

Le ministère public n’est pas convaincu par ses explications et requiert une peine de six mois d’emprisonnement dont deux assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve.

Le problème de l’alcool

Pour son conseil il est évident que si son client n’avait pas autant bu, jamais il ne se serait rendu à la gendarmerie pour insulter les militaires. « Toute la difficulté pour lui reste l’alcool. Une peine d’emprisonnement ferme, même aménageable, serait le désocialiser et l’enverrait à la rue à sa sortie de détention. » Elle sollicite une peine intégralement assortie du sursis.

Après en avoir délibéré, le tribunal reconnaît le prévenu coupable des faits et le condamne à une peine de quatre mois d’emprisonnement intégralement assortie du sursis et une mise à l’épreuve pendant deux ans avec obligation de soin et d’indemniser les parties-civiles soit un total de cinq cent euros.

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