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Ariège : condamné à la perpétuité, le meurtrier du gendarme va faire appel

Publié le  , mis à jour 

Condamné à la prison à perpétuité, une peine assortie de vingt ans de sureté par la cour d’assises de l’Ariège, pour le meurtre du major de gendarmerie Christian Rusig, le 10 mai dernier, Loïc Gékière a décidé de faire appel de cette décision, vient d’annoncer son avocate, Meriem Mendil. D’ici quelques mois, il y aura donc un second procès, qui n’aura pas lieu en Ariège, mais devant une autre cour d’assises, vraisemblablement à Toulouse.

La décision de Loïc Gékière n’est pas une surprise : «C’est dans la logique de ce qu’il a affirmé à l’audience, et durant toute l’instruction de cette affaire», fait remarquer Me Mendil. Depuis novembre 2016 et la nuit du drame qui a coûté la vie à l’officier qui commandait la brigade de Tarascon-sur-Ariège, et notamment lors de la reconstitution du déroulement de ce contrôle routier tragique, Loïc Gékière a toujours affirmé qu’il n’avait pas vu la victime, qui venait de descendre du véhicule de gendarmerie et voulait le faire stopper.

Une thèse combattue pied à pied par Laurent Dumaine, avocat général, persuadé de la culpabilité de Loïc Gékière et de son intention d’homicide. Les réquisitions avaient été suivies à la lettre par la cour et les jurés. Les popos haineux de Loïc Gékière envers les forces de l’ordre, notamment sur les réseaux sociaux, comme son attitude le soir du drame avaient marqué les esprits. Se sachant recherché, interdit de séjour en Ariège, Loïc Gékière avait prévenu que « cette fois, (il) ne se laisserait pas faire ». Juste après son interpellation, il avait semblé assumer son geste: « Je vous avais prévenu, ce soir, c’était lui ou moi », avait-il dit à un gendarme.

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L.G.
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