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Baie du Mont-Saint-Michel: l’épave du Korrigan retrouvée

Le 10 mars dernier, le naufrage du Korrigan, un bateau de plaisance, dans la Baie du Mont-Saint-Michel faisait quatre morts. La brigade de gendarmerie maritime de Saint-Malo aidée de la Marine Nationale vient de localiser l’épave.Publié le 17/09/2020 à 15h21 • Mis à jour le 17/09/2020 à 17h10

Le chasseur de mines qui a repéré l'épave du Korrigan
Le chasseur de mines qui a repéré l’épave du Korrigan • © Marine Nationale

Les gendarmes maritimes de Saint-Malo et la Marine Nationale ont du déployer de gros moyens pour retrouver l’épave du Korrigan qui a sombré le 10 mars dernier dans la Baie du Mont-Saint-Michel.
Selon le major Alain Wiemann, commandant de la Gendarmerie Maritime de Saint-Malo, le bateau avait été dans un premier temps repéré par un chalutier mais les plongées menées sur zone n’avaient rien donné.

La Marine appelée en renfort

Il a donc fallu faire appel à un chasseur de mines de la Marine Nationale, l’Aigle, basé à Brest. Grâce à un sonar et à un poisson auto-propulsé (sorte de petit sous-marin), les marins ont pu localiser l’épave par 20 m de fond, le 15 septembre dernier. Le Korrigan  a été renfloué le 16 et conduit en lieu sur en attendant l’expertise.

Le parquet de Saint-Malo qui a ouvert une enquête pour homicide involontaire, attend beaucoup de l’expertise qui devrait être diligentée rapidement selon Mme Dumas, substitut du procureur de Saint-Malo, jointe par téléphone. Elle devrait permettre d’en savoir plus sur les causes du naufrage qui a couté la vie à quatre personnes le 10 mars dernier.

Une partie de pêche qui avait tourné au drame

Les quatre amis, agés de 60 à 75 ans avaient quitté Cancale le matin même à bord de ce Cap Camarat 5.70, prêté par une connaissance. Ils comptaient rejoindre le banc des Hermelles, haut lieu de pêche à pied de la Baie du Mont-Saint-Michel. Mais sans nouvelles de ses amis, le propriétaire du bateau avait alerté le Cross Corsen dans l’après-midi.

Le soir-même, les sauveteurs retrouvaient deux corps sans vie, un troisième le lendemain matin, le corps du quatrième plaisancier  n’étant localisé que trois jours plus tard à Jullouville, dans la Manche. 

Le jour du naufrage, malgré des coefficients de marée élevée (110 et 114), la mer était peu agitée.

Les premières autopsies avaient confirmé la thèse accidentelle et les morts par noyade.

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

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