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Le - Comment les militaires du Psig de Montluçon s’entraînent face aux risques d’attentat

Comment les militaires du Psig de Montluçon s'entraînent face aux risques d'attentat
Les gendarmes du peloton de sécurité et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Montluçon ont réalisé en décembre un exercice « tuerie de masse » en conditions réelles.

Les douze membres du peloton de sécurité et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Montluçon s’entraînent une fois par semaine dans le cadre de l’instruction à l’intervention professionnelle : contrôle de personnes, de véhicules, maniement des armes, menottage, mais aussi tuerie de masse.

Le Psig sabre, c’est quoi ?

Depuis le 1er juillet 2018, le Psig de Montluçon est passé en mode Sabre, afin de renforcer l’efficience du maillage territorial en terme d’intervention intermédiaire. Il s’ajoute aux Psig Sabre d’Yssingeaux (Haute-Loire), Aurillac (Cantal) et Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Leur coordination est destinée à permettre l’intervention des militaires en moins de vingt minutes dans toute l’Auvergne en cas de tuerie. Il est composé de douze hommes : quatre sous-officiers et huit gendarmes adjoints volontaires, sous le commandement de  l’adjudant-chef Cédric Bernardo.

Quel équipement ?

En quoi consiste l’exercice ?

Ce jour-là, les militaires doivent intervenir d’urgence dans le hangar d’une petite fabrique automobile où est retranché un homme armé, qui détient plusieurs otages. « La levée de doutes a été faite, il s’agit bien d’une attaque terroriste », lance Ludovic Huzes. Les sept hommes mobilisés pour la mission s’organisent en trois équipes : l’équipe bouclier composée de trois hommes qui avance frontalement face à la porte du hangar, et deux binômes en appui. Une fois dans les locaux, le but est de trouver le terroriste en inspectant les moindres recoins. Finalement, l’homme, barricadé dans un local technique, est abattu. « Individu neutralisé. »

Une fois l’exercice terminé, le Mip fait son débriefing et conseille ses hommes. « Vous vous êtes bien scindés, mais au niveau de la communication, cela aurait pu être mieux. L’équipe avec le AK aurait dû contourner. Vous auriez gagné en rapidité et en fluidité. » Bien sûr l’adrénaline monte vite dans ce type d’exercice mais on imagine le stade qu’elle doit atteindre en cas de véritable attaque…

Thomas Ribierre

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