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Mis en ligne le 18/02/2021 à 05:01

Justice à Rouen : condamné pour avoir menacé les gendarmes avec un taser

Justice. L’homme s’était emparé de la matraque et d’un taser appartenant aux gendarmes qui tentaient de l’interpeller. Il a été condamné à Rouen.

L’homme a arraché le taser des mains d’une gendarme. (Photo d’illustration Adobe Stock)
L’homme a arraché le taser des mains d’une gendarme. (Photo d’illustration Adobe Stock)

Le 12 août 2020, l’intervention des gendarmes est requise à Sainte-Marie-des-Champs pour un différend conjugal. Un mari vient d’apprendre que son patron entretient une relation avec sa compagne. Il a infligé deux gifles à cette dernière et se montre menaçant. Il est alcoolisé.

Les militaires le placent en garde à vue. Quand il ressort, le 14 août, il se rend chez ses beaux-parents et y trouve sa compagne. Il perd à nouveau son calme et les gendarmes sont appelés à la rescousse. Leur arrivée est loin de calmer le mari jaloux. Il s’empare de la matraque d’un des gendarmes, puis arrache le taser des mains d’une de ses collègues qui parvient in extremis à retirer la batterie de l’appareil afin de le rendre inutilisable. Il est finalement désarmé par son beau-père et se rend dans le calme.

L’homme de 36 ans est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Rouen le 11 février dernier pour les violences envers sa compagne de l’époque, ses beaux-parents et les forces de l’ordre. « J’étais dans un tel état de désespoir que je n’avais plus conscience des conséquences. La colère et la rancune mélangées à l’alcool, ça a explosé », s’explique le prévenu. Il est diagnostiqué comme bipolaire depuis plusieurs années.

« Cette scène m’a fortement impressionnée. C’est la première fois que je me retrouve menacée par une arme. Depuis, je ne prends plus mon taser », explique la gendarme présente à l’audience. « Que ce soit face à ses proches ou en présence des forces de l’ordre, monsieur n’a pas su se maîtriser. Il a fait un nombre important de victimes ce jour-là », relève la substitut du procureur en requérant une peine de six mois de détention avec sursis probatoire. « Mon client ne cherche absolument pas à contester les faits. Ses agissements lui laissent des regrets indélébiles », plaide l’avocat de la défense.

Le tribunal confirme les réquisitions du parquet.

Source : www.paris-normandie.fr

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