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Le - Course-poursuite entre un agriculteur et les gendarmes

Course-poursuite entre un agriculteur et les gendarmes
Un agriculteur est poursuivi pour huit infractions liées à une course-poursuite avec les gendarmes. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, six mois de suspension de permis de conduire et deux cents euros d’amende.

« Je suis très gêné de cette histoire… » Cet agriculteur du Boischaut, âgé de 54 ans, n’avait jamais comparu devant un tribunal. Pour sa première, il est poursuivi pour huit infractions liées à une course-poursuite rurale avec les gendarmes.

Reconnu coupable de refus d’obtempérer, refus de se soumettre aux vérifications tendant à établir l’état alcoolique, conduite en état d’ivresse manifeste, conduite sans port de ceinture de sécurité, rébellion, outrage et menace de mort à l’encontre de gendarmes, inobservation de l’arrêt à un “stop”, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, six mois de suspension de permis de conduire et deux cents euros d’amende. C’est conforme aux réquisitions.

Pas de ceinture de sécurité

L’agriculteur l’assure : il n’a pas vu, ni entendu les gendarmes qui voulaient le contrôler, au volant de son véhicule utilitaire, le 21 janvier 2017, à Dun-sur-Auron, parce qu’il ne portait pas de ceinture de sécurité (ce qu’il nie, tout comme avoir pris la fuite lors du contrôle de gendarmerie).

« Deux ou trois verres » de whisky

Pourquoi cet homme, qui n’est « pas un délinquant d’habitude » et a n’a « pas maîtrisé les événements » selon son avocate Me Delphine Debord-Guy, a-t-il agi ainsi?? « Mon petit doigt me dit qu’il y avait un peu d’alcool », sourit la présidente Sylvie Barucco. « Deux ou trois verres » de whisky, répond le quinquagénaire.
« Il a dû penser être sauvé s’il parvenait à arriver dans sa propriété, décrypte la vice-procureur Lydie Samour. Mais nous étions dans le cadre d’infractions flagrantes… »

Dans le cadre de sa peine avec sursis et mise à l’épreuve, l’agriculteur a une obligation de soigner son rapport à l’alcool et de payer trois cents euros de dommages et intérêts au gendarme menacé de mort.

Geoffroy Jeay

Sourcewww.leberry.fr

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