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Le - En Seine-Maritime, la base de loisirs de Jumièges sous surveillance tout l’été

En Seine-Maritime, la base de loisirs de Jumièges sous surveillance tout l’été

Sécurité. Pour éviter les incivilités et pour la tranquillité de tous, quatre réservistes patrouillent, cet été, au quotidien sur la base de loisirs de Jumièges.

Elise KERGAL

PUBLIÉ LE 16/08/2020 À 08:46 MIS À JOUR LE 16/08/2020 À 08:46 

Guillaume et Anne-Laure font partie des réservistes qui patrouillent sur la base de loisirs de Jumièges cet été. (photo E.K./PN)

Sous un soleil écrasant, Guillaume, 28 ans, et Anne-Laure, 32 ans, assurent leur patrouille en VTT aux abords de la plage sur la base de loisirs de Mesnil-sous-Jumièges (Seine-Maritime). À pied, Gilbert, 61 ans et Patrick, 60 ans, complètent l’équipe de gendarmes réservistes qui surveillent au quotidien le site touristique de la base. Celle-ci accueille près d’un millier de personnes par jour. «Nous faisons de la prévention en nous assurant par exemple que les gens ne laissent pas d’effets personnels dans leur véhicule, explique longuement Gilbert, ancien gendarme. Des éducateurs de colonie présents sur le site viennent parfois nous voir lorsqu’il peut y avoir une altercation entre les jeunes de la colonie. Nous faisons alors de la médiation.» L’uniforme bleu ciel rassure et dissuade aussi ceux qui voudraient mettre la pagaille.

Ces patrouilles de réservistes, présentes de fin mai jusqu’à la fin de l’été, ont été mises en place sur le site de Mesnil-sous-Jumièges, il y a trois ans, pour lutter contre les incivilités ou rixes qui pouvaient s’y dérouler. «Dans le passé, nous avons eu des problèmes avec des groupes de jeunes en provenance de la région rouennaise», rappelle Mickaël Villette, commandant de la compagnie de gendarmerie de Rouen. Comme des bagarres entre bandes de jeunes qui ont eu lieu, en 2018, ou le caillassage de personnes qui utilisaient la tyrolienne… Des problèmes qui avaient fait fuir certaines familles, public historique de la base.

DES CONTRÔLES DE STUPÉFIANTS

Des contrôles de stupéfiants sont réalisés régulièrement par des équipes cynophiles. En cas d’intervention d’ampleur, les gendarmes de la brigade de Duclair ou du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Rouen viennent en soutien. Ce qui n’a pas été le cas cette année, aucun problème ni incivilité significative n’ayant été signalé.

«Nous avons eu quelques personnes qui commençaient à allumer un feu au sol. Nous leur avons demandé de l’éteindre et de baisser le son de la musique. Mais ça s’est arrêté là», illustre Guillaume. Les militaires veillent aussi au respect de l’interdiction de l’alcool sur le site.

Source : www.paris-normandie.fr

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