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Finistère. Plus de 700 policiers et gendarmes mobilisés le 11 juillet

Des centaines de gendarmes et policiers mobilisés, des pompiers sur le qui-vive : la préfecture du Finistère a dévoilé les mesures de sécurité prises pour accueillir le Tour de France.

Des centaines de gendarmes et policiers mobilisés, des pompiers sur le qui-vive : la préfecture du Finistère a dévoilé les mesures de sécurité prises pour accueillir le Tour de France. | Archives Thomas BREGARDIS

Des centaines de gendarmes et policiers mobilisés, des pompiers sur le qui-vive : la préfecture du Finistère a dévoilé les mesures de sécurité prises pour accueillir le Tour de France les 11 et 12 juillet.

Le Tour de France. Sa caravane publicitaire. Ses 175 coureurs cyclistes. Ses milliers de spectateurs, massés sur les bords des voies empruntées par la course. Tout un petit monde qu’il va falloir sécuriser. Enjeu délicat, puisque l’ensemble de la course s’étend sur des dizaines de kilomètres. Ce lundi 18 juin, la préfecture du Finistère a détaillé les mesures de sécurité prises pour les deux étapes qui sillonneront le département, les 11 et 12 juillet prochains.

« Le Tour de France, c’est une bulle tactique qu’il faut protéger, détaille le lieutenant-colonel Didier Henriot, du groupement de gendarmerie du Finistère. Entre le passage de la caravane publicitaire et celui du dernier coureur, il faut environ 2 h 30. »

711 policiers et gendarmes

Côté police, 70 hommes et femmes seront mobilisés à Concarneau et Quimper le 11 juillet. Ils seront renforcés par 141 CRS. Le lendemain, le 12 juillet, 67 policiers et 102 CRS seront chargés de la sécurité à Brest. « Avec le risque d’attentat, les effectifs sont particulièrement déployés dans les villes d’arrivée et de départ », précise Gilles Quénéhervé, sous-préfet de Morlaix en charge du comité de pilotage pour le passage du Tour dans le département.

Côté gendarmerie, 500 militaires seront en poste le 11 juillet. Le lendemain, ils seront 350. « Nous avons moins de kilomètres parcourus dans le département le 12 juillet. C’est ce qui explique cette baisse d’effectif », expose le lieutenant-colonel Didier Henriot.

Le GIGN, sur terre et dans les airs

Depuis 2016 et la première édition du Tour de France en période d’état d’urgence, des membres du GIGN (Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale) sont présents sur le Tour de France. « On ne le voit pas mais ils sont bien présents, sur terre ou dans les airs », précise Didier Henriot.

Quelque 45 motards de la Garde républicaine et des équipes cynophiles pour la recherche d’explosifs sur personnes en mouvement (Rexpmo) de la gendarmerie sont aussi dans la roue des cyclistes.

Les pompiers sur le qui-vive

Dans le département, tous les centres de secours situés près du parcours du Tour seront « renforcés », indique-t-on du côté du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis). « Toute l’année, il y a habituellement 100 sapeurs-pompiers présents à chaque heure de la journée dans les casernes du Finistère. Le 11 juillet, ils seront 202. Le 12, ils seront 162. »

Des centres de secours seront également délocalisés, « afin de garantir des interventions rapides ». Ce sera notamment le cas à Locronan, « où la caserne de Douarnenez est assez éloignée » ou bien à Quimper, où un centre de secours temporaire verra le jour à proximité de la ligne d’arrivée de la 5e étape.
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