Saint-Marcel-lès-Valence : il menace des employés d’un bar avec une arme en plastique, le GIGN intervient
Samedi 16 janvier 2021 à 4:17 – Par Nicolas Joly, France Bleu Drôme Ardèche, France Bleu
Le GIGN est intervenu dans la nuit de lundi à mardi à Saint-Marcel-lès-Valence (Drôme). Les gendarmes pensaient avoir affaire à un homme armé, retranché dans une brasserie. En réalité, l’arme était factice et l’homme n’était déjà plus sur les lieux. Il comparaissait ce vendredi devant le tribunal.
Le forcené de Saint-Marcel-lès-Valence n’en était pas un. L’homme qui s’en était pris à deux employés d’une brasserie dans la nuit de lundi à mardi était jugé vendredi par le tribunal correctionnel de Valence. Les gendarmes avaient cru à une scène comme celle de Saint-Just dans le Puy-de-Dôme où un forcené avait pris sa compagne en otage avec une arme. Il s’était retranché sur le toit avant d’abattre trois militaires. Cette fois-ci, le GIGN est intervenu rapidement, sauf que cet homme n’était pas du tout retranché.
Un pistolet en plastique
Devant le tribunal correctionnel, l’ancien militaire de 40 ans explique qu’il s’était rendu dans cette brasserie de Saint-Marcel-lès-Valence afin de réclamer de l’argent que lui devait le gérant de l’établissement. Il ne trouve sur place que le cuisinier et la compagne du gérant. Il en vient aux mains avec l’homme puis menace la femme, une arme à la main. L’un des employés appelle les gendarmes, qui se rendent sur place. Après avoir brisé son arme, qui était en réalité en plastique, sur une table, l’homme décide de s’en aller.
À la barre, le prévenu raconte qu’il a croisé les gendarmes en sortant du bar, qu’ils l’ont vu, mais qu’ils ne lui ont pas adressé la parole. Une fois chez lui, il décide d’appeler le cuisinier qu’il a frappé pour s’excuser. Celui-ci l’informe alors de la présence du GIGN devant la brasserie. L’homme décide donc de revenir sur les lieux pour se rendre. Il reconnaît s’être emporté, et ne pensait pas que l’affaire prendrait de telles proportions. Le tribunal l’a condamné à 12 mois de prison avec sursis et interdiction de posséder une arme pendant cinq ans.
Source : francebleu.fr
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