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La visite du directeur de la gendarmerie nationale ce mardi à Dijon

Sa visite est presque passée inaperçue. Le général Richard Lizurey, directeur de la gendarmerie nationale, était de passage ce mardi à Dijon. Le patron des gendarmes est venu rencontrer les deux gendarmes blessés samedi dernier lors de la manifestation des gilets jaunes à Dijon.

Le général Richard Lizurey, directeur de la gendarmerie nationale entouré du préfet de Côte-d'Or, Bernard Schmeltz

Le général Richard Lizurey, directeur de la gendarmerie nationale entouré du préfet de Côte-d’Or, Bernard Schmeltz © Radio France – Stéphane Parry

Après s’être entretenu quelques minutes avec les officiers de la gendarmerie de Côte-d’Or ainsi que le préfet et le directeur de cabinet, Richard Lizurey a exprimé sa solidarité et son soutien envers les deux gendarmes blessés samedi dernier alors qu’ils tentaient de protéger des abords de la caserne Deflandre, caserne où vivent les gendarmes et leurs familles: « agresser volontairement et sans aucunes raisons un représentant des forces de l’ordre ou un citoyen, c’est un acte grave, exceptionnel et complètement inadmissible, » affirme le général. « On peut manifester mais on a le devoir de respecter l’autre, de ne pas faire preuve d’une violence inutile, injuste, et j’observe que samedi dernier, _ce respect n’a pas été au rendez-vous,_«  ajoute le patron des gendarmes.

Malgré la fatigue, malgré les violences, les forces de gendarmerie restent déterminées à accomplir leur mission, si l’on en croit le général Richard Lizurey : « notre détermination à faire exécuter les lois et à assurer la sécurité de nos concitoyens reste intacte. C’est notre mission. Ce ne sont pas ces agressions et ces violences stupides et inutiles qui vont nous arrêter. Les gendarmes restent motivés ». 

Quand à la fameuse cagnotte mise en ligne pour soutenir le boxeur soupçonné d’avoir frappé deux gendarmes samedi à Paris, lors de l’acte VIII des gilets jaunes, Richard Lizurey affirme sa surprise : « qu’est-ce que l’on veut démontrer à travers cette cagnotte ? est-ce que ça veut dire que la violence doit l’emporter ? est-ce que tous les citoyens qui vont se faire frapper, vont avoir des agresseurs qui vont se faire subventionner ? cette cagnotte me paraît très dérisoire au regard des valeurs que portent l’ensemble des forces de sécurité intérieure et qui visent à protéger nos concitoyens. »

Une enquête a été ouverte pour retrouver le ou les auteurs de l’agression des deux gendarmes de la caserne Deflandre à Dijon.

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