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Le - Le GIGN interpelle un homme retranché dans son appartement à Gourdon

Le GIGN interpelle un homme retranché dans son appartement à Gourdon

Publié le  , mis à jour    

Vers onze heures, ce samedi 23 mars, un dispositif inhabituel de sécurité a isolé le centre-ville historique de Gourdon, soumis à un périmètre de sécurité. Le GIGN, groupe d’élite de la gendarmerie nationale, est en effet intervenu dans la sous-préfecture du Lot, où un individu s’était retranché dans son appartement. «Ce forcené s’est enfermé dans son logement et a prévenu le centre opérationnel de la gendarmerie du Lot qu’il comptait mettre fin à ses jours, en faisant tout sauter. Nous avons pris ses menaces très au sérieux et avons rapidement procédé à l’évacuation de cet immeuble et des voisins», signale Jean-Paul Lacouture, directeur de cabinet du préfet du Lot qui s’est déplacé sur site.

La gendarme cadurcienne épaulée par les négociateurs du GIGN

Visiblement très alcoolisé, l’homme âgé d’une cinquantaine d’années a refusé de changer d’interlocuteur. La gendarme cadurcienne qu’il avait au téléphone a donc été épaulée par les négociateurs du GIGN venus de l’antenne de Toulouse, pour parlementer durant quasiment 6 heures. «Elle a su faire preuve de patience, de diplomatie. J’ai été impressionné par le professionnalisme et le sang-froid des hommes du groupe d’intervention de la gendarmerie», notait Frédéric Almendros, le procureur de la République de Cahors, qui s’est lui aussi rendu sur place.

Les gendarmes de Gourdon ont interdit l'accès vers le coeur historique de la ville.

Les gendarmes de Gourdon ont interdit l’accès vers le coeur historique de la ville. – Photo DDM- Leleu

C’est dans la salle du conseil municipal de Gourdon que c’est établi le poste de commandement des opérations, non loin de la rue du Corps Franc Pommies, où s’était retranché l’individu dans son logement. «Il avait clairement menacé de ne pas mettre fin à ses jours en partant seul, laissant également sous entendre qu’il espérait que les forces de l’ordre le tuent», indique Jean-Paul Lacouture qui, face à la détermination de l’individu, décidera avec le colonel de gendarmerie de déclencher le GIGN qui mobilisera une quinzaine d’hommes. Les pompiers ainsi qu’une ambulance du Samu se tiendront prêts eux aussi, en réserve.

Il se rend et est interpellé vers 17h45

Finalement, avec persévérance, les négociateurs vont arriver à convaincre le forcené qu’il peut sortir et faire un pas en direction des gendarmes. Il obtempère sans violence et se trouve aussitôt interpellé vers 17h45. Le procureur est formel : «Aucun dispositif détonnant ou explosif n’a été trouvé chez cet homme au cours de la perquisition qui a suivi.

Sourcewww.ladepeche.fr

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