Articles

Le - Lyon : Deux ambulancières, soupçonnées d’avoir agressé des gendarmes, interpellées

Lyon : Deux ambulancières, soupçonnées d’avoir agressé des gendarmes, interpellées

VIOLENCE Deux ambulancières s’en seraient pris verbalement et physiquement à deux motards de la gendarmerie dimanche près de Lyon lors d’un contrôle

E.F.

Publié le 28/11/19 à 12h13 — Mis à jour le 28/11/19 à 16h03

Une gendarmerie. (Illustration)
Une gendarmerie. (Illustration) — E. Frisullo / 20 Minutes

Les gendarmes dénoncent des « coups de pied, des griffures et un étranglement » de la part des suspectes. Dimanche, deux ambulancières ont été interpellées à Lyon après des violences présumées sur deux motards en patrouille.

Alors qu’ils circulent sur l’A43 en direction de Lyon, les gendarmes repèrent une ambulance qui roule à vive allure et multiplie les délits, indique ce jeudi la gendarmerie du Rhône sur sa page Facebook. Les motards décident alors de contrôler le véhicule. Les ambulancières leur expliquent qu’elles transportent jusqu’à l’hôpital une personne en urgence vitale, ce qui incite les forces de l’ordre à accompagner le véhicule de secours jusqu’aux urgences pour accélérer l’acheminement du patient.

Les suspectes en fuite

Mais arrivés à l’hôpital, les gendarmes découvrent que le malade a besoin d’être hospitalisé mais n’est pas dans l’état de santé alarmant décrit par les ambulancières. Ils décident alors de procéder au contrôle de la conductrice. Celle-ci aurait refusé et serait devenue agressive, selon la gendarmerie. Si bien que les motards décident de la placer en garde à vue. « Les deux suspectes agressent alors physiquement les deux gendarmes. Coups de pied, étranglement, griffures. Les militaires prennent du recul, et pour ne pas risquer de blesser les ambulancières, stoppent l’intervention », précisent les forces de l’ordre.

En fuite, les deux ambulancières ont finalement été interpellées un peu plus tard par un équipage de la Bac, dans le 8e arrondissement de Lyon. La conductrice a été placée en garde à vue par la gendarmerie en charge de l’enquête ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui, refus de se soumettre aux dépistages d’alcoolémie et stupéfiants ainsi qu’aux vérifications concernant le conducteur et le véhicule ».

La police est chargée de la procédure concernant les faits « de violence sur agent dépositaire de l’autorité publique commise en réunion et rébellion » reprochés aux deux femmes.

Source : www.20minutes.fr

Be Sociable, Share!