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Le - Normandie : il menace de jeter ses filles par la fenêtre puis étrangle un gendarme

Normandie : il menace de jeter ses filles par la fenêtre puis étrangle un gendarme

Normandie : il menace de jeter ses filles par la fenêtre puis étrangle un gendarme

Une violente altercation s’est produite entre deux gendarmes et un forcené, bien déterminer à en finir. L’homme a été jugé le lundi 5 mars 2018 au tribunal de grande instance de Caen (Calvados).  – Illustration

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Le samedi 3 février 2018, au Molay-Littry (Calvados), dans le Bessin, un homme menace de jeter ses filles par la fenêtre de son immeuble. Il a ensuite tenté d’étrangler un gendarme. Il a été jugé lundi 5 mars 2018 par le tribunal correctionnel de Caen (Calvados).

Au Molay-Littry (Calvados), dans le Bessin, le samedi 3 février 2018, une femme appelle la gendarmerie car son mari, ivre et déchaîné, veut jeter leurs deux filles par la fenêtre de l’immeuble. Sont désignés pour régler le différend une jeune gendarme et son collègue.

Pelle contre pistolet électrique

Lorsqu’ils arrivent sur place, l’homme de 47 ans les attend, adossé à sa voiture, une pelle à la main, bien déterminé à s’en servir. « De toute façon, je n’ai qu’une envie, c’est de me suicider. Vas-y, tire« , lance-t-il. Par trois fois, le gendarme le somme de poser la pelle au sol, faute de quoi, il ferait usage de son PIE (Pistolet à injection électrique). Dès que l’homme comprend qu’il va se faire arrêter, il avance de manière brusque à la rencontre du gendarme qui utilise son pistolet électrique. Ce dernier s’avère inopérant, car le vêtement du forcené est trop épais.

Un gendarme étranglé

Voyant son collègue en danger, la jeune gendarme se jette sur l’agresseur et lui enlève sa pelle. Dans un mouvement brusque, il réussit à arracher une touffe de cheveux à la jeune femme. L’autre gendarme vient, à son tour, au secours de sa collègue qui ne peut littéralement pas « faire le poids » face à la corpulence de l’homme.

Le gendarme écarte sa collègue, mais se fait étrangler par-derrière par le mari. Dans la bagarre, les lunettes du gendarme volent et se brisent, tandis qu’il est plaqué au sol. L’homme est finalement menotté.

Placé sous contrôle judiciaire et interdit de contact avec sa femme, il répond le, lundi 5 mars 2018, au tribunal de grande instance de Caen (Calvados), de deux faits de violence sur personne dépositaire de l’autorité publique.

« J’en avais marre de m’occuper des filles »

A la barre, il avoue : « Je suis dépressif depuis six ans. Au départ, je ne voulais pas d’enfant. C’est ma femme qui a insisté pour en avoir. Ce soir-là, j’en avais marre de m’occuper des filles. D’autant plus que ma femme me trompe. » Le procureur requiert 12 mois de prison dont neuf mois de sursis avec une mise à l’épreuve de deux ans. « Heureusement que les gendarmes sont formés à ne pas tirer pour rien« , indique-t-il.

La défense plaide que l’homme avait bu de l’alcool, incompatible avec son traitement. Suicidaire, l’appel aux gendarmes par son épouse mal vécu, il avait décidé d’en finir par une attitude provocante.

Prison avec sursis

Le primodélinquant écope de huit mois de prison avec sursis. Le gendarme qui s’est vu prescrire trois jours d’arrêt de travail sera indemnisé de 1 300 €, tous préjudices confondus, et sa collègue de 500€.

Sourcewww.lamanchelibre.fr

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