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Le - Peugeot. Les modèles de la gendarmerie de la 203 Break au 3008 Hybrid

Publié le 10 avril 2022 à 02:21. Mis à jour le 10 avril 2022 à 22:37. par Johann Leblanc

Peugeot. Les modèles de la gendarmerie de la 203 Break au 3008 Hybrid

De la 203 Break au 3008 Hybrid 225, L’argus vous propose de revivre en images l’histoire des Peugeot de la gendarmerie.
Crédit photo : L’argus
Cette 203 Break est loin d’être la première Peugeot utilisée par les gendarmes. Mais c’est la première à avoir fait l’objet d’une véritable commande de grande ampleur.
Crédit photo : musée de la gendarmerie
La robe noire n’est pas seulement liée à l’absence de couleur sur cette image. Dans les années 1950, le « bleu gendarmerie » n’était pas encore généralisé.
Crédit photo : musée de la gendarmerie
Cette photo montre bien pourquoi les carrosseries break ont eu si longtemps la préférence des gendarmes : elles étaient idéales pour transporter tout leur matériel, comme cette radio !
Crédit photo : musée de la gendarmerie
Après la 203 et la 403, c’est la 404 Break qui va devenir la monture de prédilection des gendarmes dans les années 1960.
Crédit photo : musée de la gendarmerie
Lancé en 1980, ce break Peugeot 305 a également su trouver les arguments pour séduire les hommes en bleu.
Crédit photo : musée de la gendarmerie
Dotée de quatre roues motrices par Dangel, la Peugeot 505 Break fera le bonheur des gendarmes d’outre-mer, comme son ancêtre la 504.
Crédit photo : musée de la gendarmerie
Plus de trente ans séparent cette 505 Break, commercialisée à partie de 1982, et la 203 Break exposée à ses côtés au musée de la Gendarmerie, à Melun.
Crédit photo : musée de la gendarmerie
Dans les années 1980, ce Peugeot P4 a servi pour les missions, en terrain parfois très difficile, des escadrons de la gendarmerie mobile.
Crédit photo : Matthieu Méheust
Les derniers exemplaires de ce 4 x 4 bâché troqueront ce vert très militaire contre un bleu plus associé à la gendarmerie.
Crédit photo : Matthieu Méheust
Dans les années 1980, la gendarmerie a aussi utilisé des véhicules plus compacts. Y compris le best-seller de l’époque, la citadine 205.
Crédit photo : DR
C’est seulement au début des années 1990 que la brigade rapide d’intervention se fournit pour la première fois chez Peugeot, en achetant 10 exemplaires de 405 T16.
Crédit photo : Matthieu Méheust
Ne vous fiez pas à la ligne discrète de cette familiale : son quatre-cylindres turbo fait parler la poudre en développant 220 ch avec overboost.
Crédit photo : Matthieu Méheust
Cette 306 S16 vient succéder à la 405 T16 dans la BRI à la fin des années 1990, même si elle affiche des caractéristiques bien plus modestes.
Crédit photo : Matthieu Méheust
Plus légère, cette 306 S16 est aussi moins chère que sa devancière. Cette fois, pas moins de 80 exemplaires équiperont la BRI pour mieux quadriller le réseau autoroutier.
Crédit photo : Matthieu Méheust
La plus vendue des Peugeot de tous les temps ne pouvait que se retrouver aux couleurs de la gendarmerie. Mais cette 206 est un peu spéciale : elle a été modifiée par FAM pour officier dans les territoires d’outre-mer.
Crédit photo : Matthieu Méheust
Avec sa garde au sol rehaussée et sa motricité renforcée, cette 206 FAM n’a pas peur des escapades hors de l’asphalte. Soixante-six exemplaires ont été livrés à partir de 2004.
Crédit photo : Matthieu Méheust
Encore plus spacieux que les breaks, les utilitaires ont logiquement su séduire les forces de l’ordre, à l’image de ce Partner de première génération
Crédit photo : Matthieu Méheust
Le carrossier Durisotti, qui appose sa plaque sur la porte du coffre de ce Partner, est l’un des spécialistes de la transformation des véhicules pour les grandes administrations.
Crédit photo : Matthieu Méheust
C’est encore Durisotti qui s’est chargé de modifier toute cette flotte de Peugeot Expert, sur la base de la génération actuelle apparue en 2016.
Crédit photo : Durisotti
Fin 2020, la police et la gendarmerie ont commandé 1 263 exemplaires de ce 5008 1.2 PureTech 130.
Crédit photo : DR
La dernière recrue de la gendarmerie est aussi son premier modèle hybride rechargeable : le SUV Peugeot 3008 Hybrid dans sa version deux roues motrices 225 ch.
Crédit photo : DR

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De la 203 Break au 3008 Hybrid 225, L’argus vous propose de revivre en images l’histoire des Peugeot de la gendarmerie.

La gendarmerie n’a pas attendu les 3008 Hybrid et 5008 PureTech pour rouler en Peugeot. Bien au contraire : les gendarmes ont commencé à commander des modèles de la marque au lion de manière régulière dès les années 1950, avec la 203 Break. Retour en images sur cette longue histoire.

Pour une grande administration française, acheter des modèles aux constructeurs nationaux a longtemps été une obligation. Comme Citroën ou Renault, Peugeot a donc très tôt équipé la gendarmerie nationale. Après la Seconde Guerre mondiale, à la fin des années 1940, des 202, 302 et autre 402 ont ainsi rejoint les rangs de cette institution. Mais il s’agissait alors de véhicules de la Résistance réquisitionnés ou issus du parc automobile de l’armée. Le plus souvent peints en noir, ils équipent les troupes au compte-gouttes. On ne retrouve d’ailleurs plus vraiment de trace visuelle de cette époque. Pour voir les choses s’organiser davantage, il faut attendre les années 1950. C’est avec la 203 Break que débute réellement l’ère des commandes de grande ampleur, afin notamment de motoriser la nouvelle « police de la route » .

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Des breaks Peugeot longtemps rois

Idéaux pour transporter tout le matériel nécessaire tout en gardant de la place pour embarquer d’éventuels contrevenants, les breaks ont longtemps été les « chouchous » de la gendarmerie. Ce qui tombait assez bien pour Peugeot, puisque la marque a longtemps été spécialiste du genre. Après la 203, les 403, 404, 204, 304, 305, 505 et 306 Break seront plébiscitées par les forces de l’ordre.

peugeot 404 gendarmerie
Après la 203 et la 403, c’est la 404 Break qui va devenir la monture de prédilection des gendarmes dans les années 1960.
peugeot 305 gendarmerie
Lancé en 1980, ce break Peugeot 305 a également su trouver les arguments pour séduire les hommes en bleu.

Des utilitaires, comme les J7, Expert, Partner et Boxer seront aussi fréquemment utilisés. Les plus grands d’entre eux serviront même parfois à transporter les chevaux de la garde républicaine, alors que les plus petits seront employés par les brigades cynophiles. Mais les berlines n’étaient pas totalement bannies pour autant : elles répondaient simplement à d’autres usages. Elles se sont notamment bien souvent retrouvées aux mains des officiers. Avec, dans ce cas, une robe privilégiant le noir ou le gris plutôt que le fameux « bleu gendarmerie », généralisé dans les années 1969-1970.

Des 405 T16 et 306 S16 pour la BRI

Les véhicules les plus emblématiques sont cependant ceux de la fameuse brigade rapide d’intervention (BRI), renommée ERI (équipe rapide d’intervention) en 2015. Créée en 1967, la BRI aura attendu les années 1990 avant d’adopter une Peugeot pour la première fois. Mais elle a pu profiter d’un modèle aujourd’hui devenu collector : la 405 T16, une familiale musclée produite à seulement 1 046 exemplaires. Dotée de quatre roues motrices, cette quatre-portes cachait sous sa robe discrète un bouillant quatre-cylindres 2.0 turbo de 200 ch, voire 220 ch avec overboost. Pour la remplacer, à la fin de la même décennie, c’est encore chez le Lion que la BRI fera ses courses, en optant cette fois pour une « simple » berline compacte beaucoup moins rare : la 306 S16. Un peu moins performante que sa devancière, avec son 2.0 atmosphérique de 167 ch associé à une boîte manuelle six rapports, cette trois-portes avait en contrepartie l’avantage de se montrer plus légère, mais aussi moins chère à l’achat comme à l’entretien.

Du temps des 4 x 4 à celui des SUV

Bien loin de ces bolides utilisés à haute vitesse sur autoroute, la gendarmerie possède néanmoins une toute autre facette, beaucoup moins médiatique. Comme l’armée française, à laquelle elle est rattachée, elle a parfois besoin d’intervenir loin du bitume. Dans les années 1980, le 4 x 4 P4, jumeau du Mercedes Classe G, aura ainsi l’honneur d’officier dans les escadrons de gendarmerie mobile. Tandis que le préparateur Dangel fournira, lui, des breaks 504 et 505 équipés de quatre roues motrices à destination des départements d’outre-mer. En 2004, ces territoires verront même débarquer une drôle de 206 revisitée par FAM, avec une garde au sol rehaussée et une motricité renforcée. Mais aujourd’hui l’époque est plutôt aux SUV… utilisés majoritairement sur asphalte. Les deux dernières recrues de la gendarmerie portant un logo Peugeot sont en effet des 5008 PureTech PureTech 130 et des 3008 Hybrid 225, dotés de seulement deux roues motrices dans les deux cas.

peugeot p4 gendarmerie
Dans les années 1980, ce Peugeot P4 a servi pour les missions, en terrain parfois très difficile, des escadrons de la gendarmerie mobile.
peugeot 3008 hybrid 225
La dernière recrue de la gendarmerie est aussi son premier modèle hybride rechargeable : le SUV Peugeot 3008 Hybrid dans sa version deux roues motrices 225 c

Source : www.largus.fr

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