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Le - PHOTOS/VIDÉO. Reportage avec les gendarmes dans le ciel axonais

PHOTOS/VIDÉO. Reportage avec les gendarmes dans le ciel axonais

Il y a quelques jours, l’engin survolait le département, à la demande du lieutenant-colonel Metras, qui dirige le groupement de gendarmerie de l’Aisne. « Une fois par mois, nous montons une opération d’envergure qui mobilise tous les services de l’État, c’est l’occasion de nous entraîner à travailler ensemble. » Une centaine de gendarmes étaient mobilisés, une trentaine de policiers, une dizaine de douaniers et autant de policiers belges, ainsi qu’une équipe cynophile. « Il s’agit avant tout d’une opération anti-déliquance mais nous contrôlons aussi les flux, notamment sur la RN2 qui est l’axe le plus fréquenté du département avec les trafics que cela peut induire. Nous en profitons parfois pour vérifier l’identité des passagers, le contenu des coffres », énumère l’officier.

L’hélicoptère de la gendarmerie, en lien radio avec les équipes au sol, survole les différents points de contrôle et peut intervenir rapidement en cas de besoin. « C’est l’intérêt d’un tel engin, nous sommes très réactifs puisque nous pouvons faire des dizaines de kilomètres en quelques minutes. L’hélicoptère est redoutable pour arrêter un délinquant en fuite ou un automobiliste qui a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle », expose le pilote, aux commandes ce jour-là d’un EC 135 dont la vitesse de croisière atteint les 220 km/heure.

Caméra et appareil photo

Les missions de la section aérienne de gendarmerie sont nombreuses. La police de la route par exemple : du ciel, les comportements dangereux sont flagrants, comme le non-respect des distances de sécurité ou le dépassement par la droite sur l’autoroute.

« Nous sommes également sollicités pour la recherche de personnes disparues ou de malfaiteurs en fuite après un braquage par exemple », explique le maréchal des logis chef Sébastien, mécanicien sur l’EC135 qui dispose d’un phare de recherche permettant, de nuit, d’éclairer l’équivalent d’un terrain de football.

On le sait moins et c’est pourtant pour cette mission que l’hélicoptère est le plus employé : le renseignement. Que ce soit à l’aide d’un appareil photo ou d’une caméra fixée sur l’un de ses patins, les gendarmes réalisent des prises de vue à la demande des enquêteurs. « La réglementation nous impose de voler à plus de 50 mètres du sol – en général, nous sommes à 200 mètres – sauf en cas de nécessité comme la recherche de cadavre où nous descendons à 1 mètre, rapporte le gendarme Maxime. D’autres fois, on doit être le plus discrets possible, quand on fait une filature ou quand on réalise des prises de vue, on vole alors à 1,5km d’altitude. » À l’instar de leurs collègues au sol, ce n’est pas parce que vous ne les voyez pas qu’ils ne sont pas là.

Sourcewww.lunion.fr

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