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Police, gendarmerie: budget 2014 voté à l’Assemblée, certains députés encore inquiets

L’Assemblée nationale a adopté vendredi le budget 2014 de la police et de la gendarmerie, quelques jours après des annonces de Manuel Valls pour tenter d’apaiser une série de critiques.

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Socialistes, écologistes et radicaux de gauche ont voté pour les crédits 2014 de la mission Sécurités (police, gendarmerie, sécurité civile, sécurité routière), « les meilleurs possibles dans un contexte financier difficile » (+1,1% à 18,3 milliards, pensions comprises), tandis que le Front de Gauche s’est abstenu. UMP et UDI ont voté contre un budget jugé « en trompe-l’oeil », pas à la hauteur d’une « très forte augmentation » de la délinquance et de violences s’étendant désormais aux zones rurales, notamment pour les cambriolages.

Sur ce budget compris dans les priorités du gouvernement, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a insisté sur l’effort en direction des personnels de la police et de la gendarmerie, à la fois sur les effectifs et sur la rémunération.

« En 2014, tous les départs à la retraite seront encore remplacés dans la police et la gendarmerie » et les deux forces connaîtront des créations d’emplois (243 dans la police, 162 dans la gendarmerie) auxquelles s’ajouteront des recrutements d’adjoints de sécurité et de gendarmes adjoints volontaires, a-t-il ainsi souligné.

Mais comme cela sera « loin de compenser les suppressions effectuées entre 2008 et 2012 », il faudra « continuer à travailler à des réorganisations internes pour utiliser au mieux les ressources », a précisé M. Valls.

Il a aussi évoqué la reprise de la progression des moyens d’investissement « pour la première fois depuis 2007 », redémarrage « modeste mais qui interrompt la tendance néfaste ».

Et ce, quasiment une semaine après avoir annoncé le déblocage de 111 millions d’euros d’ici la fin d’année pour la police et la gendarmerie, après que plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les difficultés budgétaires.

Source : lepointfr www.lepoint.fr

Budget 2014 : près de 20 milliards pour les forces de l’ordre

L’Assemblée nationale a adopté le budget 2014 de la police et de la gendarmerie, quelques jours après des annonces de Manuel Valls pour tenter d’apaiser une série de critiques.

Budget 2014 près de 20 milliards pour les forces de l'ordreSocialistes, écologistes et radicaux de gauche ont voté pour les crédits 2014 de la mission Sécurités (police, gendarmerie, sécurité civile, sécurité routière), « les meilleurs possibles dans un contexte financier difficile » (+1,1% à 18,3 milliards, pensions comprises), tandis que le Front de Gauche s’est abstenu. UMP et UDI ont voté contre un budget jugé « en trompe-l’oeil », pas à la hauteur d’une « très forte augmentation » de la délinquance et de violences s’étendant désormais aux zones rurales, notamment pour les cambriolages.

« En 2014, tous les départs à la retraite seront encore remplacés dans la police et la gendarmerie » et les deux forces connaîtront des créations d’emplois (243 dans la police, 162 dans la gendarmerie) auxquelles s’ajouteront des recrutements d’adjoints de sécurité et de gendarmes adjoints volontaires, a déclaré le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, en défendant ce budget compris dans les priorités du gouvernement.

Mais comme cela sera « loin de compenser les suppressions effectuées entre 2008 et 2012 », il faudra « continuer à travailler à des réorganisations internes pour utiliser au mieux les ressources », a précisé Valls. Il a aussi évoqué la reprise de la progression des moyens d’investissement « pour la première fois depuis 2007 », redémarrage « modeste mais qui interrompt la tendance néfaste ».

Et ce, quasiment une semaine après avoir annoncé le déblocage de 111 millions d’euros d’ici la fin d’année pour la police et la gendarmerie, après que plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les difficultés budgétaires. « Vous avez tenté d’éteindre l’incendie », a glissé l’UMP Eric Ciotti, après avoir évoqué la « colère dans la rue et les pétitions » des forces de l’ordre ou le « cri d’alarme du premier des gendarmes ».

Le socialiste Daniel Boisserie s’est inquiété des effectifs de la gendarmerie, pas assez accrus à ses yeux pour compenser les « coupes aveugles menées par la précédente majorité avec la RGPP ». L’UDI Jean-Christophe Lagarde a déploré, entre autres, une répartition des effectifs ne correspondant pas à « la carte de la délinquance », avec « toujours quatre fois plus de policiers à Paris qu’en Seine-Saint-Denis » et une « Seine-Saint-Denis déshabillée pour rhabiller Marseille ».

La baisse d’une indemnité pour les élèves policiers et gendarmes, vivement critiquée par les syndicats de police, a été épinglée, y compris par certains députés PS comme Jean-Pierre Blazy. Cette mesure doit permettre d’économiser 12 millions d’euros, selon Bercy. Face aux critiques sur une atteinte au pouvoir d’achat, le ministre de l’Intérieur a promis mardi une compensation à cette baisse d’indemnité.

Malgré la récente annonce d’un déblocage de 10 millions supplémentaires en 2013 pour les besoins « les plus pressants » dans la gendarmerie, plusieurs députés de gauche se sont alarmés d’une situation immobilière durablement dégradée affectant le logement des forces de l’ordre mais aussi l’accueil dans les commissariats et gendarmeries.

SourceACTUORANGE actu.orange.fr

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