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Le - Sans permis, au téléphone, il adresse un double doigt d’honneur aux gendarmes

Sans permis, au téléphone, il adresse un double doigt d'honneur aux gendarmes

Illustration.

Un jeune Berruyer de 22 ans qui conduit sans permis, sans assurance, en téléphonant au volant et après avoir fumé un pétard, s’offre le privilège de faire un double doigt d’honneur à des gendarmes. Téméraire le garçon !

Les pandores le flairent dans sa Twingo de compétition. Leur voiture banalisée glisse, sur la rocade berruyère, derrière un jeune conducteur, en recherche d’emploi dans le métier de la boulangerie. Ce fabriquant de pétrin, au sens propre comme au figuré, roule, un portable collé à une oreille. Sa trajectoire oscille selon une courbe incompatible avec les règles du code de la route. Et, lors du rétrécissement de voie, la Twingo oblige la voiture des gendarmes à freiner. Poussez-vous de là que je m’y mette !

Sympas, les gendarmes tentent pourtant de remettre le conducteur écervelé dans le droit chemin en le klaxonnant avec gentillesse. Le Berruyer de 22 ans adresse alors, à l’égard de la maréchaussée préventive qui oeuvre à agir pour la sécurité routière et dont il doit ignorer qu’elle lui colle au derrière, un magistral doigt d’honneur, en guise de remerciement. La bienséance automobile n’est plus ce qu’elle était.

Pas de permis, pas d’assurance

C’est bien mal récompenser une démarche altruiste que de dresser un majeur rageur envers les forces de l’ordre. Certes, elles circulent dans une voiture qui ne trahit pas, de l’extérieur, les uniformes qui se trouvent à l’intérieur. Les pandores actionnent alors leur gyrophare, pour montrer au jeune blanc-bec impoli à qui, il vient d’adresser ses sincères salutations. Pour solde de tout compte, le garçon, il n’a décidemment peur de rien, réarme son majeur, le dresse avec une vigueur impolie et signifie à ses suiveurs, tout le bien qu’il pense de leur démarche.

Intercepté au carrefour de Pignoux

Au carrefour de Pignoux, les gendarmes interceptent cet être plein de bonté qui se signe deux fois devant l’autorité supérieure. De son côté, elle ne tarde pas à le bénir des dieux de la contravention et du délit réunis. Le jeune faiseur de miches est incapable de présenter son permis de conduire qu’il n’a pas, ni une quittance d’assurance, encore moins une carte grise. Et pour couronner cette salve de dangereuse insolence, le garçon au double doigt d’honneur, s’est perdu dans un nuage de stupéfiant, interdit par le code de la route, comme peut l’être l’ivresse.

Le Berruyer sera convoqué ultérieurement devant les instances compétentes afin de juger, à la fois son comportement léger et son absence de papiers officiels.

R.B.

Sourcewww.leberry.fr

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