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Le - Seize gendarmes du Loiret en renfort pour les zones rurales d’Eure-et-Loir

Seize gendarmes du Loiret en renfort pour les zones rurales d’Eure-et-Loir

Publié le 13/11/2019 à 21h18

Seize gendarmes du Loiret en renfort pour les zones rurales d'Eure-et-Loir
Dans le cadre de la police de sécurité du quotidien, Juliette Aubrun, directrice du cabinet de la préfète d’Eure-et-Loir, et les gendarmes ont échangé avec des commerçants de Voves, comme la fleuriste Adélaïde Tardif. © Marion Berard

La directrice de cabinet de la préfète d’Eure-et-Loir s’est rendue, mercredi 13 novembre, auprès de la population des Villages-Vovéens, accompagnée des renforts de gendarmerie loirétains.

Le groupement de gendarmerie départementale d’Eure-et-Loir renforce ses équipes dans les zones rurales, dans le cadre du plan Police de sécurité du quotidien (PSQ).

Seize militaires de l’escadron de gendarmerie mobile (EGM) de Pithiviers (Loiret) sont déployés dans le département, depuis le 4 novembre et jusqu’au 30 novembre.

Pour la gendarmerie, l’enjeu est de « rassurer et dissuader. La PSQ vise à assurer le contact avec la population et les élus pour la sécurité de tous », résume le lieutenant-colonel Gery Inbona, commandant en second le groupement de gendarmerie d’Eure-et-Loir.

Mercredi 13 novembre, la directrice de cabinet de la préfète d’Eure-et-Loir, Juliette Aubrun, s’est rendue aux Villages-Vovéens afin de rencontrer les renforts et de constater les contacts noués avec les forces de police et de gendarmerie en présence.

À l’Hôtel de Ville, à Voves, Juliette Aubrun a découvert le dispositif de vidéo-protection, composé de 49 caméras, piloté par Sylvain Bonnaire. Le policier municipal indique : « Depuis mars, on compte vingt réquisitions des images pour des enquêtes. La police municipale fournit des renseignements pour la gendarmerie. Les gens se confient plus à des policiers qu’ils voient tous les jours. »

Commerçants et agriculteurs en première ligne

La directrice de cabinet de la préfète, accompagnée des gendarmes, s’est ensuite rendue à la rencontre de commerçants du centre-ville de Voves, notamment Adélaïde Tardif, fleuriste. Celle-ci assure : « J’ai été agressée il y a quatre ans. Les gendarmes ont toujours été là. On a l’habitude de les voir. Certains sont aussi nos clients. »

Son mari, Jérôme, qui tient le bureau de tabac voisin, a bénéficié des conseils de la gendarmerie lorsqu’il a changé son système de vidéo-surveillance. « Les buralistes sont une profession à risques pour laquelle la prévention est renforcée », commente le lieutenant-colonel Gery Inbona.

En zone rurale, les agriculteurs sont également touchés par des actes de vandalisme ou des vols. Batterie, carburant, GPS, rien ne doit être laissé sans protection, insistent les gendarmes.

Jean-Guy Popot en a fait les frais, il y a quelques années, lorsque plusieurs malfaiteurs ont tenté de vider sa cuve de fioul. « On stocke aussi des produits phytosanitaires qui valent une petite somme », ajoute l’agriculteur, qui possède 115 hectares autour de Voves.

Il poursuit : « On va là où les voitures ne peuvent pas aller. On est toujours sur le terrain et plus nombreux que les gendarmes. »

Une raison de plus pour les forces de l’ordre de renforcer ce lien avec les agriculteurs, dans le cadre de la Police de sécurité du quotidien. 

Marion Bérard
marion.berard@centrefrance.com

Source : www.lechorepublicain.fr

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