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GRENOBLE

Snoopy et Diouk, deux chiens de la gendarmerie reçoivent une décoration

C’est le colonel Marzin, commandant le groupement de gendarmerie, en personne qui a décoré les deux chiens désormais à la retraite. L’un restera avec son maître gendarme, l’autre rejoindra une famille d’accueil.  Photo Le DL /Caroline GARDIN
C’est le colonel Marzin, commandant le groupement de gendarmerie, en personne qui a décoré les deux chiens désormais à la retraite. L’un restera avec son maître gendarme, l’autre rejoindra une famille d’accueil. Photo Le DL /Caroline GARDIN

Pour la première fois en Isère, deux chiens retraités du Groupe d’investigations cynophile de Meylan ont été distingués, au même titre que six gendarmes du groupement de l’Isère.

Une cérémonie s’est déroulée ce jeudi 17 octobre au matin dans l’enceinte de la caserne Offner à Grenoble, au cours de laquelle le groupement de l’Isère et l’escadron mobile de Grenoble ont distingué six de leurs gendarmes. Ils leur ont décerné la médaille de bronze de la Défense nationale, la médaille de Protection militaire du territoire « agrafe trident » ou un témoignage de satisfaction.

Mais, pour la première fois en Isère, cette cérémonie a également permis de mettre à l’honneur deux chiens qui, à l’heure de leur départ à la retraite, ont eux aussi reçu la médaille de bronze de la Défense nationale au nom de la ministre des Armées.

Neuf chiens aux côtés des gendarmes isérois

Snoopy, un English Springer Spaniel spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants, a été affecté en 2011 au peloton de surveillance et d’intervention (Psig) de Tournon-sur-Rhône en Ardèche puis, en juillet 2012, au Groupe d’investigations cynophile (GIC) de Meylan.

Aujourd’hui âgé de 10 ans, Snoopy a réalisé tout au long de sa carrière pas moins de 645 missions pour 998 résultats positifs, qui ont permis la découverte et la saisie d’environ 60 kilos de drogue.

Diouk, un berger belge malinois âgé de 11 ans, est quant à lui un chien de piste et de défense qui a d’abord intégré le Psig de la compagnie de Saint-Marcellin avant d’être lui aussi affecté en août 2014 au sein du GIC de Meylan. Diouk a effectué plus de 500 missions de recherches de personnes et de défense dont certaines lui ont déjà valu des lettres de récompense et un témoignage de satisfaction.

Neuf chiens font actuellement partie des effectifs de la gendarmerie de l’Isère : deux au sein des Psig de Villefontaine et de Vienne, un autre auprès des secouristes en montagne du PGHM et les six autres au GIC de Meylan, implanté au Versoud.

« Mais d’autres chiens devraient rapidement arriver, notamment au PGHM et au Psig de La Tour-du-Pin », précise l’adjudant-chef Perette qui commande le GIC de Meylan. « Un projet de restructuration est même en cours pour créer un autre GIC dans le nord Isère », a annoncé le colonel Yves Marzin, patron du groupement de gendarmerie de l’Isère.

Formés à la défense, à la recherche de personnes mais aussi de drogue, d’armes ou encore de billets

Qu’ils servent à rechercher des personnes disparues ou des malfaiteurs, à défendre un territoire ou leur maître, à trouver des produits stupéfiants, des armes, des munitions ou encore des billets, ces animaux font preuve de capacités hors du commun et se révèlent de précieux alliés.

« Maintenant, on sait aussi former des chiens extrêmement polyvalents, capables de rechercher à la fois de la drogue, des armes, des munitions et de l’argent », souligne l’adjudant-chef Perette.

« On s’est également aperçus que leur présence pouvait se révéler apaisante – on envisage d’ailleurs de les faire intervenir lors des auditions de mineurs victimes — mais également dissuasive puisqu’elle suscite la crainte chez les suspects interpellés », conclut le colonel Marzin.

Par Vanessa LAIME | Publié le 17/10/2019 à 17:02

Source : www.ledauphine.com

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