Sospel : Mécontentes de leurs conditions de vie, des femmes de gendarmes se rebiffent…
Fait rarissime, elles ont décidé de parler. Des épouses de gendarmes dénoncent l’état d’insalubrité de leur logement au sein de la caserne de Sospel et, de façon plus générale, leurs conditions de vie.
- Yves Lebaratoux et Denise Delahaye
- Publié le 31/07/2014 | 08:53, mis à jour le 31/07/2014 | 08:53
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Dernière la façade de l’imposante gendarmerie, des logements insalubres dans lesquels vivent 5 gendarmes et leur famille. Devant l’inertie de la hiérarchie, 3 femmes de gendarmes décident de parler, démarche extrêmement rare.
Goutte d’eau qui a fait déborder le vase : une facture de fioul, 3 fois plus élevée que la normale et directement prélevée sur le salaire.
Alors les épouses de gendarmes souhaitent saisir la justice. Réaction immédiate : des responsables départementaux sont venus rassurer les familles.
La caserne de Sospel ne serait pas un cas isolé. Mais répondre à l’urgence, sans avoir les financements publiques nécessaires, ne constitue pas la bonne solution; c’est ce que dénonce un rapport parlementaire publié il y a 18 mois.
La somme nécessaire pour remettre le parc national aux normes est estimée à plus de 200 millions d’euros par an.
Sospel : Rébellion à la gendarmerieReportage : Denise Delahaye, Frédéric Tisseaux, Laurence Buyse
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