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Le - Toulouse. L’ado avait sauté dans la Garonne pour échapper aux gendarmes : son corps identifié

Toulouse. L’ado avait sauté dans la Garonne pour échapper aux gendarmes : son corps identifié

Le corps repêché dans la Garonne est bien celui du jeune homme qui avait sauté dans l’eau, début novembre 2019, pour échapper aux gendarmes, suite à un cambriolage. L’ADN a parlé.

Publié le 25 Jan 20 à 13:40

Les analyses ADN sont formelles : le corps repêché dans l Garonne est bien celui d l'ado de 17 ans qui 'était jeté à l'eau pour échapper aux gendarmes, début novembre 2019, à Toulouse.
Les analyses ADN sont formelles : le corps repêché dans la Garonne est bien celui d l’ado de 17 ans qui s’était jeté à l’eau pour échapper aux gendarmes, début novembre 2019, à Toulouse. (©Illustration/Adobe Stock)

Les espoirs de sa famille étaient minces. il se sont anéantis. L’analyse ADN pratiquée sur le corps repêché dans la Garonne sont formelles : il s’agit bien de l’ado de 17 ans qui avait plongé dans le fleuve pour échapper aux forces de l’ordre, comme le confirme à Actu Toulouse, une source proche de l’enquête.

Cambriolage d’une boutique SFR

Petit retour en arrière. Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2019, une boutique SFR de Muret (Haute-Garonne) est la cible d’un cambriolage à la masse. Pris en chasse, les malfaiteurs foncent vers Toulouse, avec les gendarmes lancés à leurs trousses. Arrivés du côté d’Empalot, le trio connaît des sorts divers. 

L’un est arrêté sur place. Les deux autres préfèrent se jeter à l’eau, depuis la passerelle située tout près du Stadium, plutôt que de capituler. L’un, âgé de 26 ans, est sauvé in extremis de la noyade par un gendarme qui parvient à le hisser sur la berge au mépris de sa propre vie.

L’ADN a parlé

Suite au passage de la tempête Amélie, le courant est fort, les flots, en furie, et leur température, fraîche. C’est contre ces éléments, que le second plongeur, un adolescent de 17 ans, a dû lutter. En vain, donc. D’intenses recherches ont immédiatement été déclenchées dans le fleuve, avec l’aide d’un hélicoptère et de plongeurs.

Mais après 48 heures, il a fallu se rendre à l’évidence : soit le jeune homme était parvenu à se hisser hors de l’eau, en aval ; soit le courant avait eu raison de lui. Fin novembre 2019, un corps avait été retrouvé dans le Lot-et-Garonne, à 150 km au sud. Les analyses ADN viennent de rendre leur verdict. Implacable.

Par : Laurent Derne|

Source : actu.fr

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