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Le - Tour de France 2018. Les Gardiens du Tour : La « brigade numérique », la gendarmerie dans sa musette

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Tour de France 2018. Les Gardiens du Tour : La « brigade numérique », la gendarmerie dans sa musette

Jean-Baptiste Verrier est un « civil » de 32 ans, novice de la gendarmerie nationale qu’il a rejointe voici seulement quelques mois. A travers « Gardiens du Tour », il nous fait découvrir cette instit

Jean-Baptiste Verrier est un « civil » de 32 ans, novice de la gendarmerie nationale qu’il a rejointe voici seulement quelques mois. A travers « Gardiens du Tour », il nous fait découvrir cette instit | Photo : DR

À ma connaissance, la gendarmerie « numérique » n’a pas encore sa sainte patronne ou son saint patron, même si Sainte Geneviève évidemment est la patronne de tous les gendarmes. Voici une proposition : pourquoi pas Saint Connec ? Saint-Connec est le nom d’une commune des Côtes d’Armor, voisine de Mûr-de-Bretagne (tiens donc), devenue il y a quelques semaines la première localité de Bretagne entièrement équipée de la fibre optique. Ça ne s’invente pas !

20 gendarmes qui se relaient 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, toute l’année

 « Le Tour de France nous met face à un cas de figure typique pour comprendre l’apport de la brigade numérique. Sur le Tour, les spectateurs sont en situation de mobilité et beaucoup sont loin de chez eux. Dès lors, la brigade numérique, accessible sur leur smartphone ou leur tablette, devient pour tout renseignement leur brigade de proximité à eux, témoigne le capitaine Georget, commandant de la « BNUM ».Avant d’ajouter : « L’urgence absolue par contre, le signalement des blessés, des vols, des accidents, des cambriolages, des agressions, des actes terroristes, de tous les dangers graves et immédiats, reste la prérogative du 17, il n’y a pas d’ambiguïté. »

Quelques exemples de messages reçus

Le 10 juillet, la brigade numérique a reçu ceci :« Bonjour, je dois faire le trajet Lorient-Brest demain matin, je dois passer un examen à 9h00 à Brest. Des déviations sont-elles à prévoir sur la voie express ? ». Le lendemain, cet autre message : « Bonjour aux brigadiers numériques, nous sommes sur la route du Tour dans la montée de Locronan. Savez-vous combien de temps après le passage des coureurs la route sera rouverte ? M. et Mme B. » Ou encore ce message, aujourd’hui, en prévision du week-end : « Bonjour, je souhaiterais aller voir le Tour de France sur le secteur de Mons-en-Pévèle lors de l’étape des pavés le 15 juillet. Il va y avoir foule. La gendarmerie a-t-elle prévu des parkings collectifs que nous pouvons utiliser ? Merci à vous. » Dans sa musette, la veille ou sur place, le public de la Grande Boucle dispose donc désormais de la brigade numérique, un peu comme les coureurs dans le peloton activent leur oreillette lorsqu’ils sont inquiets.

Cet outil, allez le découvrir sur internet. Ce peut être un bon moyen ainsi de savoir comment contacter rapidement vos « brigadiers connectés » le jour où, pour une affaire plus sensible, vous pourriez avoir besoin de leur aide et de leurs conseils. J’ajoute, le plus sérieusement du monde, que la brigade numérique est aussi conçue évidemment pour toutes les personnes qui n’auraient pas la possibilité – ou la liberté… ! – de passer dans une brigade, même située proche de chez elles. C’est donc, avant toute chose, un outil qui donne à chacun un accès supplémentaire à tous ses droits.

Sourcewww.ouest-france.fr

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