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Le - VILLARD-BONNOT – Les gendarmes pris à partie par des perturbateurs

VILLARD-BONNOT

Les gendarmes pris à partie par des perturbateurs

Cinq personnes ont été appréhendées dans le cadre de l’enquête sur les incidents survenus jeudi soir, place Alfred-Freydet à Brignoud. Photo Le DL/Archives1 /1

Les services de gendarmerie qui intervenaient pour des incivilités à la demande des riverains de la place Alfred-Freydet, à Brignoud, ont été vivement pris à partie par une vingtaine de jeunes gens, jeudi soir. Une première personne a été interpellée dans des conditions difficiles par les militaires qui ont été la cible de jets de projectiles, l’un des émeutiers bondissant même sur le capot d’un véhicule de gendarmerie.

Voilà plusieurs jours que les habitants de ce quartier de Villard-Bonnot se plaignaient des incivilités générées par un groupe de jeunes gens dont certains sont d’ailleurs connus de la justice pour des affaires de trafics locaux.

Insultes et projectiles

Vers 20 heures, les gendarmes sont intervenus une nouvelle fois pour faire cesser les nuisances sonores, qui se sont arrêtées pendant quelques instants, avant de reprendre de plus belle. Lorsque les militaires sont intervenus une deuxième fois sur la place Alfred-Freydet vers 22 h 30, ils ont été insultés et les projectiles ont commencé à pleuvoir. Et lorsqu’ils ont interpellé l’un des agresseurs les plus virulents, un jeune homme de 17 ans, ils ont été confrontés à une attaque générale et ont usé de gaz lacrymogènes pour se dégager, notamment après que l’un des jeunes gens eut grimpé sur l’un de leurs véhicules.

Peu avant minuit, une vingtaine de gendarmes ont de nouveau investi la place, mais cette fois, les perturbateurs avaient quitté les lieux. Vendredi matin, trois autres suspects ont été arrêtés à Villard-Bonnot, tous étant de jeunes majeurs connus de la justice. Enfin, un cinquième majeur a été interpellé dans l’après-midi à Grenoble. Le mineur placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi a été laissé libre dans la soirée et sera convoqué par un magistrat pour enfants en vue d’une mise en examen. Les quatre autres étaient toujours en garde à vue vendredi soir dans les bureaux des unités de la compagnie de Meylan.

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