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Villeneuve-sur-Lot. Les 12 hommes du PSIG, une force d’action rapide

Matinée d’entraînement, mercredi, pour les douze hommes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de la compagnie de Villeneuve.

Villeneuve-sur-Lot. Les 12 hommes du PSIG, une force d'action rapideLors de l’exercice d’interpellation en milieu ouvert par les gendarmes du peloton de surveillance et d’interpellation de la gendarmerie, sur le site de Lascrozes. / Photos DDM, J. F.

Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de la compagnie de Villeneuve a été créé en juillet 2000 et son effectif est de 12 hommes. «Il est composé de six officiers d’active et de six gendarmes adjoints volontaires. Il est placé sous mon autorité, explique le commandant Thierry Legendre. Le PSIG est dirigé par l’adjudant-chef Christophe Harostéguy depuis le 1er août 2012, et son adjoint, l’adjudant Philippe Chauray. C’est une force d’action rapide, au profit de toutes les communautés de brigades de la compagnie, mobilisable à tout moment, jour et nuit».

Disponibilité, réactivité, sang-froid, cohésion

Les gendarmes du PSIG, dont les qualités attendues sont la disponibilité, la réactivité, le sang-froid, la cohésion, l’esprit de groupe, entretiennent leur condition physique tous les jours : combats, musculation, course à pied, entraînement aux techniques d’intervention et d’interpellation… Et justement, l’exercice mercredi matin était une interpellation en milieu ouvert à Lascrozes, celle d’un individu venant déposer un sac de cocaïne. A Lascozes, les gendarmes ont triangulé la zone, bien avant que le «trafiquant» n’arrive. Les oscars (observateurs revêtus de kaki) sont dissimulés en divers endroits du bois. Ils donnent toutes les informations, par un système de relais radio et d’oreillettes, au gendarme dirigeant la colonne d’intervention, cachée dans le stand de tir, qui transmet à ses hommes. La voiture du «trafiquant» arrive, doucement. Elle s’arrête. L’homme descend et regarde les alentours. Les minutes passent… Il reprend la route. S’arrête à nouveau. Fume une cigarette. Le véhicule redémarre, dépasse le stand de tir. S’arrête à nouveau. L’individu est sans cesse épié par les militaires… Il passe un coup de fil, discute. Il raccroche, observe les alentours et finit par déposer un paquet dans l’herbe.

Les 4 gendarmes de la colonne d’intervention passent à l’action. L’individu pointe une arme… et finalement obéit aux injonctions des gendarmes. Il dépose son arme, met les mains en l’air, se retourne et s’allonge sur le sol. Les gendarmes, les armes au poing, ne le perdent jamais de vue.

Une partie des forces de l’ordre s’avancent afin de «neutraliser» le délinquant et de sécuriser le périmètre du véhicule. Le gendarme Emeric Thuret, aide moniteur d’intervention professionnelle, a observé tout le déroulement de l’interpellation. Exercice réussi.


Les missions du PSIG

«Les gendarmes du PSIG sont formés à l’intervention professionnelle, cela nous permet de faire tout ce qui est arrestation d’individus signalés, extractions judiciaires de personnes signalées, formation collective des effectifs de la compagnie, indique le commandant Thierry Legendre. Les missions du PSIG sont l’immersion au sein du territoire, la surveillance des commerces et résidences, l’appui au groupe d’enquête et de lutte anticambriolage pour tout ce qui est arrestation des cambrioleurs. La particularité de celui de Villeneuve est qu’il possède une équipe cynophile, mise à la disposition de la région Aquitaine».

J.F.

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