Voici l’appel à témoin, lancé sur twitter, par la section de recherche de la gendarmerie de Bordeaux :

L’affaire remonte à l’été 2000. Silja Trindler, 18 ans, ses parents, et son frère de 15 ans s’installent fin juillet au camping municipal de la cité balnéaire de Carcans, en Gironde, comme chaque été depuis 10 ans.

C’est la veille de leur retour pour la Suisse que Silja disparaît. Elle ne rentre pas au camping le 4 au soir. Ses parents signalent sa disparition le lendemain matin.

Son corps est retrouvé sur la plage, dans les dunes, la tête dans le sable. Le rapport d’autopsie révélera une mort par strangulation et établira également qu’elle avait eu un rapport sexuel.

Les gendarmes recensent alors 5000 hommes de plus de 16 ans qui séjournent dans le secteur de Carcans à cette période là. Ils effectuent des analyses de salive. Ils élaborent des portraits robots sur la base de différents témoignages, mais aucune de ces pistes ne les amène à un suspect.

14 ans après les faits, le mystère autour du meurtre de cette jeune femme reste entier mais les gendarmes chargés de l’enquête refusent de baisser les bras.

« Même 14 ans après on entend des gens qui ont des choses à dire, qui nous ont remis des documents », indiquent-ils, en précisant que l’enquête tend à privilégier la recherche d’un suspect « dans son milieu proche ».

« L’idée est que les langues se délient. Il y a peut-être des personnes qui ont vu des choses et n’ont jamais osé » en parler.

La gendarmerie, qui précise que la jeune adorait le reggae et a pu participer à un festival non loin de Carcans, a lancé un appel à témoins. Ceux-ci peuvent notamment se manifester par mail via l’adresse trindler33@yahoo.fr.

L’enquête sur le meurtre d’une jeune Zurichoise relancée

En août 2000, une adolescente de nationalité suisse avait été retrouvée morte sur une plage de Gironde, en France. La gendarmerie s’intéresse à son «entourage habituel».

L’enquête sur le meurtre il y a 14 ans d’une adolescente zurichoise sur une plage du sud-ouest de la France est relancée. La jeune femme de 18 ans avait été étranglée et son corps découvert à demi enfoui dans le sable. L’enquête privilégie actuellement la recherche d’un suspect «dans le milieu proche» de la victime. Des auditions ont lieu en Suisse.

Le corps de la jeune femme, partie alors en vacances en famille dans un camping de la station balnéaire de Carcans, située à quelque 70 km au nord-ouest de Bordeaux, avait été retrouvé le 5 août 2000.

Pas de viol

Selon l’autopsie, la jeune fille était morte étranglée. Des soupçons de viol n’avaient pas été confirmés, car si la médecine légale avait décelé des rapports sexuels avant la mort, ceux-ci ne semblaient pas s’être accompagnés de violence.

Actuellement, l’enquête se fonde en partie sur la comparaison de l’ADN trouvé sur la victime et celui des personnes qui ont pu être en relation avec elle à Carcans. Des commissions rogatoires internationales ont été délivrées par la justice française pour rechercher des personnes aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse, trois pays dont étaient originaires de nombreux vacanciers présents au moment des faits.

Prélèvements d’ADN

Les enquêteurs se sont déjà rendus en Suisse le mois dernier et devraient y retourner en mai, à Zurich et à Lausanne, pour des prélèvements et des auditions, ont indiqué à l’AFP des sources proches de l’enquête.

«Même 14 ans après le drame, on entend des gens qui ont des choses à dire, qui nous ont remis des documents», ont indiqué ces sources, tout en précisant que l’enquête tend à privilégier la recherche d’un suspect «dans son milieu proche».

«L’idée est que les langues se délient. Il y a peut-être des personnes qui ont vu des choses et n’ont jamais osé» en parler, a encore précisé la même source. La gendarmerie française, qui a encore indiqué que la jeune femme adorait le reggae et a pu participer à un festival non loin de Carcans, a lancé un appel à témoins.(afp/Newsnet)

Source :  www.lematin.ch