Décès d’un gendarme près d’Eymet : 18 mois de prison pour le motard
Jean-Jacques Pee-Nouque avait renversé un gendarme, à Saint-Julien-d’Eymet en 2010
Jean-Jacques Pee-Nouque a été reconnu coupable, ce mardi, des faits d’homicide involontaire et a été condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis, à l’annulation de son permis de conduire et à l’interdiction de le repasser pendant trois ans.
Les faits pour lesquels avait comparu le motard devant le tribunal de Bergerac à la mi-septembre (le jugement avait été mis en délibéré à ce mardi) remontent au 28 février 2010. Ce jour-là, le gendarme Jacques Montouillout est décédé quelques heures après que Jean-Jacques Pee-Nouquet l’a percuté au guidon de sa moto.
Ce gendarme mobile, rompu aux opérations extérieures sur les théâtres tendus de la Bosnie et du Kosovo, effectuait des contrôles routiers en compagnie d’un collègue. En fin de journée, à Saint-Julien-d’Eymet, il avait entendu au loin rugir un moteur, celui d’une moto qui roule vite.
Quelques secondes plus tard, ce fut le choc, fatal, entre le gendarme, venu sur la chaussée tenter d’intercepter le pilote, et l’engin roulant à une vitesse excessive par rapport aux 90 km/h acceptés sur cette portion de la D 933.
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