Police justice
Douze migrants iraniens secourus par un patrouilleur côtier de la gendarmerie au large du cap Gris-Nez
Ce lundi matin, le 20 janvier, douze migrants ont été secourus au large du cap Gris-Nez (Pas-de-Calais). Ils se trouvaient à bord d’un canot pneumatique quand ils ont été récupérés par le patrouilleur de la gendarmerie « Aramis » et emmenés jusqu’au port de Boulogne.Réagir Mis en ligne le 20/01/2020 à 13:44

Ce lundi matin, le 20 janvier, de nombreux badauds ont assisté médusés à l’arrivée de l’Aramis, le patrouilleur côtier de la gendarmerie. À son bord se trouvaient douze migrants, secourus quelques minutes plus tôt au large du cap Gris-Nez, relatent nos confrères de La Voix du Nord.
Ces douze ressortissants iraniens ont tenté de rejoindre les côtes anglaises à bord d’un canot pneumatique. Parmi eux, on comptait deux femmes ainsi que deux mineurs âgés de 11 et 17 ans. « Il faut être dans une sacrée détresse pour faire ça », lançait un Boulonnais sur le quai.
Un migrant hospitalisé
Un par un, les migrants sont descendus du navire de la gendarmerie, pour beaucoup transits de froid. L’un d’entre eux, un homme d’une cinquantaine d’années, a même dû être évacué à l’aide d’un brancard, incapable de parler.
Chacun d’entre eux a été examiné par un médecin du SAMU présent sur place et par les pompiers de Boulogne-sur-mer. En état d’hypothermie, le quinquagénaire a dû être transporté vers le centre hospitalier de Boulogne. Les onze autres ont été pris en charge par la police aux frontières, ils devaient être transférés vers le centre de rétention de Coquelles.