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Le - Ils le soupçonnent de trafic d’oiseaux près de Caen : les gendarmes découvrent un animal inattendu

Ils le soupçonnent de trafic d’oiseaux près de Caen : les gendarmes découvrent un animal inattendu

Un homme de 28 ans a été jugé, jeudi 5 octobre 2023, car il détenait des espèces d’oiseaux protégées, sur son terrain de Lion-sur-Mer (Calvados). Il avait aussi un marcassin. 

Un homme a été jugé à Caen car il détenait des oiseaux protégés. Illustration
Un homme a été jugé à Caen (Calvados), jeudi 5 octobre 2023, car il détenait des oiseaux protégés. Illustration ©Pixabay

Par Rédaction Caen

Publié le 7 Oct 23 à 9:37  mis à jour le 7 Oct 23 à 12:33

En juin 2022, sur un terrain à Lion-sur-mer, sur la côte de Nacre, au nord de Caen (Calvados), les gendarmes découvrent des cages, posées à même le sol, contenant des oiseaux dont les espèces sont protégées.

Bouvreuils, chardonnerets et… marcassin !

En l’occurrence, les boîtes grillagées abritaient 12 bouvreuils et deux chardonnerets élégants. Mais, dans l’une d’elles, les gendarmes eu la surprise de trouver… un marcassin.

« Je pensais que c’était un petit cochon nain »

Dans la caravane appartenant à Ghislain*, un fusil de calibre 12, une arme de catégorie C, est retrouvé. Le jeune homme de 28 ans assure avoir acquis l’arme dans une brocante en ignorant qu’il fallait la déclarer.

Quant aux oiseaux, quelqu’un les lui a confiés, ainsi que le marcassin, assure-t-il.

Je pensais que c’était un petit cochon nain, c’était pour le soigner.

Le prévenu, au cours de l’enquête

Une très grande valeur marchande

Ces espèces ont une très grande valeur marchande mais Ghislain affirme être simplement un amoureux des animaux. Les enquêteurs supposent qu’il a braconné les oiseaux à la glu.

Ce type de chasse, définitivement interdite depuis mai 2023, consiste en un dépôt de colle sur des branches afin que les oiseaux s’y collent les pattes. Mais, s’il y avait bien un tube de colle dans sa caravane, aucune trace du produit n’a été constatée sur les pattes des oiseaux.

« Malgré nos actions, les gens ne savent pas »

Jeudi 5 octobre 2023, devant le tribunal correctionnel de Caen, où il était poursuivi pour « détention illicite d’animaux appartenant à des espèces protégées » (ainsi que pour « détention d’arme non déclarée »), le parquet a requis une peine de deux mois de prison avec sursis.

La représentante de l’association France nature environnement Normandie a sollicité 500 euros.

En admettant qu’il soit seulement très attaché aux animaux, on entend toujours le même discours : les gens ne savent pas. Et ceci malgré les actions en faveur de la protection de la nature.

Le délibéré sera rendu jeudi 12 octobre.

*Prénom d’emprunt  

Source : actu.fr

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