Appuyée par le Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie de Briey et un maître-chien de Verdun, la compagnie Briotine a interpellé cinq suspects à leurs domiciles de Piennes, Giraumont et Auboué. Une sixième personne, une jeune femme s’est rendue d’elle-même aux gendarmes. C’est pendant les perquisitions que les militaires ont découvert le stock d’armes : 16 armes à feu (pistolets, revolvers, 22 long rifle), 90 armes blanches, de très nombreux couteaux et une dizaine de sabres et d’épées.

Cet arsenal était entreposé dans un appartement de Piennes où le 1er décembre 2013, un vigile avait été violenté et séquestré par trois autres personnes dont deux jeunes femmes.

A Piennes, l’appartement est occupé par un homme de 59 ans qui se présente comme un collectionneur. Son fils de 29 ans et des personnes âgées de 24 à 31 ans font partie des autres suspects. Parmi eux, figure l’ancienne petite amie du vigile. Leur rupture serait à l’origine de la séquestration.

Tribunal correctionnel

Les auteurs présumés ont été déférés mardi après-midi devant le parquet de Briey. Ils ont recouvré la liberté, mais ils sont convoqués le 20 mai prochain devant le tribunal correctionnel de la ville. Ils devront répondre d’enlèvement et de séquestration, de violences aggravées, de menaces de mort, de vol aggravé, d’extorsion, puis de détention d’armes et de stupéfiants, de la résine canabis et de l’herbe ont été retrouvées chez certains.