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Violences sur des gendarmes à Papara : de 3 mois à un an de prison pour les auteurs

Jeudi 28 Décembre 2017 à 19:07 | Lu 7854 fois

JUSTICE – Les cinq jeunes âgés de 18 à 21 ans qui avaient commis des violences sur des gendarmes, dans la nuit du 9 au 10 décembre dernier au golf de Papara, ont été condamnés, ce jeudi, à des peines allant de 3 mois à un an de prison ferme. Détenus depuis 15 jours, ils resteront à la maison d’arrêt pour purger le reste de leurs peines. 

Violences sur des gendarmes à Papara : de 3 mois à un an de prison pour les auteurs

A la barre, les cinq hommes, pour la plupart diplômés et insérés, ont expliqué s’en être pris aux militaires, comme d’autres participants de la soirée, car ils n’avaient pas apprécié que les gendarmes fassent usage de gaz lacrymogène. Gaz utilisé car les forces de l’ordre s’attelaient à disperser plusieurs bagarres survenues en fin de soirée.

L’un des militaires avait reçu un coup de poing à la mâchoire avant d’être projeté au sol. Il avait ensuite reçu de multiples coups. Ses collègues avaient quant à eux été la cible de jets de pierres. Deux de leurs véhicules ont été endommagés.

« Pendant ces deux semaines en prison, j’ai beaucoup réfléchi », a déclaré l’un des prévenus, « j’ai compris que mon geste était injuste et honteux. Je présente mes excuses aux gendarmes ».

Les militaires, eux, ont expliqué qu’ils s’étaient retrouvés pris au piège face à une foule en colère alors qu’ils étaient venus sur place pour rechercher un mineure en fugue.

« Si l’on n’avait pas pu partir, ça se serait très mal fini. On aurait peut être dû utiliser d’autres moyens que le gaz lacrymogène », a témoigné un sous-officier. « Je suis incapable de savoir combien de coups j’ai reçus », a ajouté un autre.

« L’uniforme doit forcer le respect. Cet uniforme on n’y touche pas », a lancé l’avocate des victimes en s’adressant aux prévenus mais aussi à leurs proches venus en nombre à l’audience.

Les défenseurs des cinq jeunes ont pour leur part regretté que seuls leurs clients soient présents sur le banc des prévenus. D’autres protagonistes s’en sont en effet pris aux forces de l’ordre ce soir-là mais ils n’ont pu être identifiés.

J-B. C. 
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