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 Les voyous toujours à l’œuvre, les gendarmes ne lâchent rien Deux flagrants délits depuis 2005.

Des cambriolages à l’usurpation de plaques minéralogiques, en passant par le vol à la roulotte, l’année 2012 aura été marquée par un regain, par vagues périodiques, de délinquance sur le territoire communal.

Ce phénomène inexistant l’année précédente s’est accompagné d’une augmentation des incivilités. Seul élément positif à ce sombre tableau statistique, le taux d’élucidation des délits qui lui, affiche un bon score. Ainsi, sur la centaine des faits de vol de plaques d’immatriculation survenues de janvier à fin mai, soixante-dix affaires ont été résolues par la gendarmerie. Les auteurs de délits ont été interpellés. D’autres arrestations récentes de cambrioleurs ont abouti à l’ouverture d’une information judiciaire.

La gendarmerie poursuit ses investigations. Celles-ci devraient aboutir à de nouvelles interpellations. Un rapport exhaustif de la situation a été présenté lors du conseil local de sécurité et prévention de la délinquance qui s’est tenu mercredi dernier à l’hôtel de ville. Ce fut l’occasion, pour le préfet du Gard, Hugues Bousiges de se « réjouir » de la réactivation du CLSPD. Il s’est d’ailleurs félicité du travail accompli par les commissions thématiques, sur la sécurité, les incivismes et l’habitat respectivement présidées par les élus Philippe Dehapiot, René Deubel et Christine Clerc. Outre la délinquance, il a également question de violence domestique. Celles faites aux femmes. Le préfet a souligné l’importance de l’ouverture d’un hébergement d’urgence. « On voudrait avoir deux logements », déclare le maire Roger Castillon. L’édile dit souhaiter que cela se fasse « dans le cadre de l’agglo ». La ville de Pont-Saint-Esprit a, pour sa part, apporté sa contribution au finalement d’un poste de référents départemental des violences faites aux femmes.

 Autre source de préoccupation des élus et acteurs de la prévention, le décrochage scolaire. Celui-ci se traduit par un taux d’absentéisme d’une cinquantaine de demi-journées au collège George-Ville. Le maire y voit la conséquence des « fréquentations dangereuses » qui détournent certains collégiens du droit chemin. VIDÉOSURVEILLANCE Moins d’agents derrière les écrans Si les 27 caméras, de la ville, continuent de tourner 24 h sur 24, sept jours sur sept, il en sera autrement des opérateurs du centre de surveillance urbaine. « Il y aura une présence humaine derrière les écrans pendant le temps de présence de la police municipale sur le terrain », explique le maire Roger Castillon.

L’effectif des opérateurs de vidéosurveillance passerait de douze agents à neuf. La réaction de l’opposition ne s’est fait attendre : « Les jeunes délinquants peuvent dire : ‘Merci Monsieur Castillon’», lance Gérard Guillen, conseiller municipal du groupe minoritaire Pont de tout cœur. L’élu qui fut adjoint à la sécurité sous l’ancienne municipalité s’inquiète : « S’il se produit un accident ou une agression à l’heure, il n’y a pas de présence humaine devant les écrans de surveillance, qui va prévenir la gendarmerie, la police ou les pompiers en cas d’accidents ou d’agression ? »Le maire de Pont-Saint-Esprit assume l’option d’une non-présence humaine devant les écrans du centre de surveillance urbaine (Cesu) sur certains créneaux horaires et s’en explique : « Depuis 2005, on a eu tout au plus deux cas de flagrants délits ».

Autrement dit, d’interpellation instantanée d’auteurs de faits délictueux pourtant vus depuis le Cesu. Ils ont en effet, généralement le temps de quitter les lieux de leurs faits avant que n’arrivent les forces de police ou de gendarmerie alertées par les opérateurs du Cesu. Une analyse qu’admet l’opposant Guillen. Mais il fait observer : « La présence humaine derrière les écrans permet d’identifier les auteurs des faits et facilite la rapidité de l’élucidation des affaires ».

Sourcemidilibre.fr  du 23/12/2012

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