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Le - L’incendiaire de la gendarmerie Jourdan à Limoges condamné à un an de prison de ferme

L'incendiaire de la caserne de gendarmerie Jourdan à Limoges a été retrouvé et condamné

La haie de la caserne Jourdan a été incendiée dans la nuit du 15 au 16 août. © Brigitte AZZOPAR

L’incendiaire de la haie d’une caserne de gendarmerie de Limoges le 16 août dernier a été identifié, arrêté et condamné.

Le 16 août dernier, une partie de la haie entourant caserne de gendarmerie Jourdan à Limoges était incendiée dans la nuit vers 4 heures du matin. 31 pieds de thuyas et l’avant de la voiture personnelle d’un gendarme avaient été détruits.

L’exploitation de différentes images de vidéosurveillance et de celles du téléphone portable du suspect, ont permis aux enquêteurs d’identifier un homme de 23 ans, résidant dans le quartier du Vigenal. Celui-ci a été interpellé le 23 août dernier.

Alcool et cannabis

Présenté en comparution immédiate ce lundi 27 août au tribunal correctionnel de Limoges, le prévenu, consommateur de cocaïne, de cannabis et d’amphétamines, a expliqué son geste par l’absorption d’alcool, et de cannabis au cours de la soirée qui avait précédé les faits : 10 verres de vodka et 5 joints.

Pas suffisant pour le parquet qui, par la voix de Xavier Pasturel, a parlé d’un geste délibéré contre la gendarmerie, et requis 4 ans de prison dont 1 an avec sursis.

Le tribunal l’a finalement condamné à 2 ans de prison dont un avec sursis. Il devra se soigner, trouver un travail et indemniser les victimes : 12.144 euros à la gendarmerie nationale et 3.400 euros au propriétaire de la voiture brûlée.

Pierre Vignaud

Sourcewww.lepopulaire.fr

L’incendiaire de la gendarmerie Jourdan à Limoges condamné à un an de prison de ferme

L'incendie avait brûlé une trentaine de mètre d'arbustes longeant la gendarmerie Jourdan et endommagé une voiture. / © Mary Sohier

L’incendie avait brûlé une trentaine de mètre d’arbustes longeant la gendarmerie Jourdan et endommagé une voiture. / © Mary Sohier

L’homme qui avait incendié une haie de thuyas longeant la gendarmerie de Limoges à la mi août, a été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis par le Tribunal correctionnel de Limoges, lundi 27 août 2018. 

Par Thibault Marotte

 

L’incendie d’une haie de thuyas, dans la nuit du 15 au 16 août 2018, autour de la gendarmerie Jourdan à Limoges, avait tout de suite été qualifié de criminel. L’emplacement ne laissait aucun doute.

L’auteur du sinistre vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Limoges à deux ans de prison dont un avec sursis, avec obligation de se soigner et d’indemniser les victimes.

Un deuxième incendie suspect en l’espace de quelques mois

L’incendie était d’autant plus suspect que les enquêteurs avaient cherché à établir un lien avec un autre événement similaire survenu quelques mois plus tôt. Trois fourgons et deux bus de gendarmerie avaient été détruits. L’auteur des faits avaient ensuite été interpellé et écroué. 

Le 16 août 2018, vers 4 heures du matin, des flammes ont ravagé trente mètres d’arbustes le long de la caserne de gendarmerie. Les pompiers, prévenus quelques minutes après, ont pu circonscrire le feu rapidement.

Un suspect interpellé après enquête

Une enquête judiciaire a été ouverte dans la foulée sous l’autorité du parquet de Limoges. Lors du premier incendie survenu fin septembre, un tract anonyme était apparu sur Twitter revendiquant le sinistre. Cette-fois, personne n’avait déclaré quoique ce soit.

Une personne a finalement été identifiée, un habitant de Limoges âgé de 23 ans. Le 23 août 2018, l’individu est appréhendé lors d’une opération menée par 25 militaires issus de la section de recherches de Limoges, de la brigade de recherches et du PSIG « sabre » de Limoges.

Connu des services de police

Durant sa garde-à-vue, le principal suspect a reconnu les faits sans expliquer son geste. Le sinistre aurait été déclenché avec un briquet, après une soirée alcoolisée avec des amis, dans un parc situé à côté de la caserne. Le jeune homme a également reconnu consommer régulièrement des stupéfiants et de l’alcool, générant un problème d’addiction.

Le mis en cause est passé en comparution immédiate lundi 27 août 2018 devant le tribunal correctionnel de Limoges. Il a été écroué après avoir été jugé coupable, en état de récidive légale.