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Le - Cinq gendarmes morts en deux jours : « une phase très cruelle pour nous », selon leur directe

Cinq gendarmes ont perdu la vie entre vendredi et samedi. Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie nationale, a tenu à rappeler la difficulté du métier de ses agents, « exposés au quotidien ».

La gendarmerie est en deuil. Vendredi, un accident d’hélicoptère dans les Hautes-Pyrénées ôtait la vie à quatre militaires. Samedi, un autre gendarme du GIGN d’Orange a été tué en intervention à Gassin, dans le Var, pour maîtriser un forcené de 80 ans.

« Un métier exposé ». Face à cette succession de drames, Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie nationale, s’est rendue dans le Var, samedi, pour témoigner de son soutien. « En deux jours, nous avons perdu cinq hommes et toutes ces opérations nous montrent que notre métier est un métier exposé. Je tiens à saluer l’engagement des hommes et des femmes qui servent dans la gendarmerie, qui s’engagent au profit de leurs concitoyens pour assurer la tranquillité, la paix et la sécurité publique. »

« Une phase très cruelle pour nous ». Faisant référence aux mobilisations contre la loi Travail, qui ont vu s’affronter violemment casseurs et policiers, Denis Favier a insisté sur la difficulté croissante pour ses hommes de mener leurs missions : « aujourd’hui, les opérations de maintien de l’ordre sont particulièrement délicates, mais les opérations du quotidien sont également très dures à mener. Nous sommes dans une phase très cruelle pour nous. »

« Mais la Gendarmerie est un grand corps. Elle sait appréhender ces situations, et saura en tirer les enseignements pour aller de l’avant », a conclu Denis Favier.

Fin avril vingt-quatre policiers et gendarmes ont été blessés lors de heurts entre la police et les manifestants contre la loi El Khomri. Des policiers ont manifesté mercredi pour dénoncer la « haine anti-flics » de certains manifestants et casseurs

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