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Le - Trois pieux Rommel ont été détruits ce lundi matin à Wissant

Trois pieux Rommel ont été détruits ce lundi matin à Wissant

Les habitants de Wissant étaient confinés, ce lundi matin, en raison d’une opération de déminage. Celle-ci s’est terminée vers 11 h 45.

Aude Deraedt | 06/07/2020

Les pieux Rommel ont été détruits à 11 h 43. PHOTO PREMAR

Les pieux Rommel ont été détruits à 11 h 43. PHOTO PREMAR

Ils ont à nouveau été confinés. De 6 h 30 à 11 h 45, ce lundi, les habitants de Wissant étaient bloqués chez eux, avec l’interdiction de mettre le nez dehors. Les résidents du camping, « une cinquantaine de personnes », selon la maire, Laurence Prouvot, ont été évacués dans la salle communale. En cause ? L’opération de déminage de deux blocs de défense et d’une barre de bétondécouverts début juin en face de la descente à bateaux, sur la plage de Wissant. Elle a été effectuée par sept plongeurs-démineurs de la Marine nationale.

Les routes départementales menant à Wissant sont bloquées ce lundi matin.
Les routes départementales menant à Wissant sont bloquées ce lundi matin.

Vers 10 h 20, puis à 11 h 43, deux détonations ont retenti, dans la ville confinée. La première, pour « ouvrir les blocs afin d’en extraire les munitions » indique le Lieutenant de vaisseau Valentin, en charge de l’opération. « Les blocs contenaient chacun des obus français d’artillerie marine de 270 mm, pour un poids de charge individuel de 70 kg équivalent TNT. » La deuxième, pour les détruire, a laissé un cratère de 15 mètres de large dans le sable. En raison des « risques d’éclats », les habitants se trouvant dans un périmètre de 1 650 mètres avaient dû être confinés.

« L’opération s’est très très bien passée, indique la sous-préfète, Dominique Consille. Elle a permis de neutraliser trois obus qui ont une taille de plus d’un mètre de long. »

La première détonnation a servi à dégager les obus des blocs de béton. PHOTO PRÉFECTURE MARITIME
La première détonnation a servi à dégager les obus des blocs de béton. PHOTO PRÉFECTURE MARITIME
Trois obus se trouvaient sur la plage de Wissant.
Trois obus se trouvaient sur la plage de Wissant.

Au total, « 70 personnes étaient mobilisées » sur cette opération, précise-t-elle. Dont 26 gendarmes (hélicoptère, motos tout-terrain, drone…), EDEN 62, les plongeurs-démineurs de la marine nationale, la gendarmerie maritime, les services du département, les sapeurs-pompiers et la nouvelle maire de Wissant, Laurence Prouvot, pour qui cette opération était une première. « C’est le maire sortant qui a organisé les démarches », précise celle qui a pris ses fonctions ce lundi.

L’opération s’est terminée vers 11 h 45. PHOTO PRÉFECTURE MARITIME
L’opération s’est terminée vers 11 h 45. PHOTO PRÉFECTURE MARITIME

Une ville confinée

Durant toute la durée de l’opération, les plages de Tardinghen et Escalles étaient interdites dans un périmètre de 1 650 mètres autour des blocs de défense. Et les accès à Wissant par les routes départementales (D 940, D 238 et D 244,) bloqués. La zone est également interdite au survol. Des messages diffusés par la police municipale dans les rues ont mis fin au confinement.

Le reste des blocs de béton sera retiré ce mardi, par la ville, à marée basse. Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :Déminage|Wissant (62179, Pas-de-Calais)

Source : www.lavoixdunord.fr

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