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VIDÉO – Disparition d’Estelle Mouzin : drones, géoradars… les impressionnants moyens techniques des gendarmes

ENQUÊTE – Les gendarmes ont entamé mardi une nouvelle série de fouilles à Issancourt-et-Rumel, dans les Ardennes, pour tenter de retrouver le corps d’Estelle Mouzin, dont le tueur en série Michel Fourniret a avoué le meurtre. Pour ce faire, des moyens techniques exceptionnels.

V. F – Publié le 8 avril 2021 à 15h40, mis à jour le 8 avril 2021 à 15h45

Se rapproche-t-on d’un dénouement dans l’affaire Estelle Mouzin ? De nouvelles fouilles sont en cours dans une zone boisée près de Charleville-Mézières où la fillette âgée de 9 ans à l’époque aurait été séquestrée par Michel Fourniret et son ex-épouse, Monique Olivier. Loin des regards indiscrets, une quinzaine de gendarmes explorent chaque mètre carré de ce sous bois. Les arbres sont numérotés et des piquets indiquent les zones déjà explorées, tandis que la terre est retournée en plusieurs endroits. 

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Monique Olivier affirme avoir accompagné son ex-mari Michel Fourniret sur cette petite route de campagne, il y a 18 ans. Elle serait restée dans la voiture pendant qu’il enterrait le corps d’Estelle Mouzin. C’est donc toute cette zone longue de 200 mètres qu’explorent les enquêteurs. « Vingt après des arbres peuvent avoir poussés, donc là ce que font les enquêteurs, ils regardent le sol en fonction des éléments dont ils disposent pour voir quelle est la meilleure technique qui devra être déployée », avance le général Patrick Touron du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale.

Caméras spéciales et géo-radar

Parmi ces techniques, il y a d’abord des drones équipés de caméras spéciales. Grâce à une analyse du spectre lumineux, elles peuvent identifier toute preuve invisible à l’œil nu, comme des vêtements dissimulés. Mais elles ne travaillent qu’en superficie. Alors la gendarmerie a fait appel à une autre technique capable de sonder le sous-sol. Il s’agit d’un géo-radar. « Dans cet appareil, on a ce qu’on appelle une antenne géo-radar qui va émettre une onde électro magnétique qui va pénétrer dans le sol. Jusqu’à 2, 3, 4 ou 5 mètres de profondeur », explique Christophe Norgeot, président de MDS (Matériel de Sondage).

Sur un écran de contrôle, les gendarmes peuvent ensuite identifier dans l’instant toutes les preuves enterrées. « Dès lors qu’on a des formes en V inversé qu’on appelle des hyperboles, on va pouvoir dire qu’on a un objet enfoui dans le sous-sol », poursuit l’ingénieur.

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Tous ces instruments sont déjà sur place à la disposition des enquêteurs, mais la topographie du terrain en pente, accidenté complique leur tâche. Les fouilles pourraient durer près d’une semaine.

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V. F

Source : www.lci.fr

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