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Le - Crash d’avion en Dominique : des hommes du PGHM de Chamonix se rendent sur place

Crash d’avion en Dominique : « L’enjeu est de ramener les corps des victimes à leur famille », des hommes du PGHM de Chamonix se rendent sur place

Écrit par Olivia Boisson

Publié le 11/02/2025 à 12h05 Mis à jour le 11/02/2025 à 12h21

Ce mardi 11 février 2025, plusieurs gendarmes de haute montagne quittent Chamonix, en Haute-Savoie, pour participer aux opérations de récupération des corps de deux victimes d’un crash d’un avion de tourisme qui effectuait une liaison entre La Martinique et l’île voisine de la Dominique.

« L’enjeu est de ramener les corps des victimes à leurs familles », explique le colonel Bertrand Host, conseiller technique montagne au sein de la gendarmerie nationale. Depuis le crash d’un avion de tourisme qui a fait quatre victimes – des ressortissants français – le 26 janvier dernier entre La Martinique et l’île de la Dominique, deux corps se trouvent toujours dans l’épave de l’appareil, hors d’atteinte des secours.

C’est pour cette raison que, ce mardi 11 février, plusieurs spécialistes de la haute montagne de la gendarmerie nationale quittent Chamonix (Haute-Savoie) et se rendent sur place pour tenter de récupérer les corps. 

« Une opération très technique »

Le détachement compte deux gendarmes du PGHM de Chamonix, trois de l’Unité de coordination technique de Montagne (UCTM) et un du Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la gendarmerie (Cnisag). Ces six hommes « sont formés et préparés techniquement« , souligne le colonel Bertrand Host, et feront face à des « difficultés techniques » qu’ils seront « capables de résoudre ». Sur les 200 experts en montagne de la gendarmerie présents en France, les six à prendre le départ pour La Martinique le font suite à « un appel à volontaires » selon le représentant de la gendarmerie. 

L’épave de l’avion de tourisme, qui s’est écrasé peu après son décollage, est actuellement « accrochée à une falaise verticale friable et végétalisée de plusieurs centaines de mètres de haut, au sein d’un massif rocheux éloigné« , expliquait le préfet de l’île à nos confrères de l’AFP. « L’opération est très technique et le terrain est instable et pentu« , précise le colonel Bertrand Host à France 3 Alpes, la pente étant de 80 %. 

Nous avons étudié les lieux grâce à des photographies et plans transmis par la gendarmerie locale.

Colonel Bertrand Host, conseiller technique montagne au sein de la gendarmerie nationale.

Sur place, les experts travailleront à bord d’un hélicoptère de la sécurité civile en compagnie du pilote et du mécanicien de bord. « Il est pour l’instant difficile d’évaluer la durée des opérations« , poursuit le représentant de la gendarmerie, « cela dépendra des conditions météorologiques »

Source : france3-regions.francetvinfo.fr