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5 femmes vont rejoindre les gendarmes mobiles

Le Point – Publié le

La journée internationale des droits des femmes 2015 trouve aussi des échos dans la gendarmerie mobile, des unités de maintien de l’ordre très masculines.

Cinq femmes rejoignent des escadrons de la gendarmerie mobile.Cinq femmes rejoignent des escadrons de la gendarmerie mobile. © Kenzo tribouillard / AFP

De NOTRE CORRESPONDANT À CAEN,

Encore un bastion masculin qui tombe en cette journée internationale des droits de la femme ! Spécialisée dans le maintien de l’ordre et la sécurisation du territoire, la gendarmerie mobile (114 escadrons, 13 800 militaires) va accueillir ses tout premiers éléments féminins. Formées à l’école de gendarmerie de Châteaulin (Finistère), qui accueille chaque année entre 800 et 1 200 élèves, cinq jeunes femmes âgées de 21 à 26 ans vont être affectées fin mars dans les escadrons de Lyon, Versailles-Satory et Mont-de-Marsan. Cette féminisation de la « mobile » a été décidée en septembre par la direction générale de la gendarmerie.

Les cinq nouvelles recrues ont déjà acquis une expérience sur le terrain en tant que gendarmes adjoints volontaires. Au terme de leurs neuf mois de formation à Châteaulin, elles ont opté pour la gendarmerie mobile. « Je voulais voir une autre facette du métier, déclare Claudia Leroux auTélégramme. Lors de notre stage de maintien de l’ordre au centre de perfectionnement de Saint-Astier (Dordogne), cela m’a plu d’être dans le feu de l’action en conditions réelles. »

Boxe et danses latines

Les missions de maintien de l’ordre, parfois synonymes de violence, ne semblent pas effrayer les nouvelles recrues : « La violence demeure aussi présente en gendarmerie départementale. Elle est plus soudaine et plus variée. Dans la mobile, nos interventions sont planifiées et organisées », dédramatise Élodie Massat, 26 ans, qui pratique la boxe française et les danses latines.

À ses côtés, Annouck Marmier, 21 ans, surnommée « Rambo » par ses camarades : « Je me débrouille pas mal en sport », confie-t-elle à Ouest-France. « On ne doit pas faire usage de la force à chaque mission. Les trois quarts du temps, cela reste de la dissuasion », estime une future autre gendarme mobile. Dernier bastion militaire à conquérir pour les femmes : les sous-marins de la Marine nationale.

Sourcewww.lepoint.fr

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