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Le - À Limoges, Castaner annonce un plan de 140 millions d’euros pour la police et la gendarmerie

À Limoges, Castaner annonce un plan de 140 millions d’euros pour la police et la gendarmerie

Visite ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner à L’Eclpn (police) et à la caserne Jouan (gendarmerie). Ici, à l’eclpn © Brigitte AZZOPARD

Christophe Castaner était à Limoges, ce vendredi, dans le cadre d’une visite ministérielle, au cours de laquelle il a montré son soutien aux forces de l’ordre.

En visitant l’établissement central logistique de la police nationale (ECLPN) de Limoges, le ministre de l’Intérieur voulait fermement marquer son soutien aux forces de police et de gendarmerie, très mobilisées actuellement avec les Gilets jaunes.

Ce message portait notamment sur les questions d’équipements. Entre les chaînes de production de véhicules neufs, le ministre a annoncé un plan d’investissement de 140 millions d’euros pour la police et la gendarmerie. « Cela représente 30.000 véhicules neufs d’ici 2022. Cela représente 6.000 véhicules en 2018. 5.600 seront commandés cette année pour la police de sécurité du quotidien », a annoncé Christophe Castaner.

Les ateliers de l’ECLPN à Limoges

« Je veux donner au policiers et gendarmes tous les moyens de leur action, en les libérant des tâches indues. Je veux une police sur mesure qui s’adapte au cas par cas. Les besoins ne sont pas les mêmes ici à Limoges que dans une station balnéaire en été » a-t-il illustré.

Interrogé sur la question, le maire de Limoges a déclaré mener une réflexion sur ce type d’équipement. « C’est un outil de protection pour les policiers autant que pour la population. Mais le coût de ces caméras est onéreux. Nous allons y réfléchir avec les services et avec la préfecture », a indiqué Emile-Roger Lombertie qui compte 70 agents de police municipale sur sa ville.

Sur la question de la pérenité de l’ECLPN de Limoges, le ministre a déclaré vouloir voir le site renforcé.

Gilets jaunes

Une petite trentaine de Gilets jaunes du Limousin avait souhaité interpeller le ministre de l’Intérieur lors de sa venue à Limoges hier matin. Malheureusement pour eux, ils n’ont pu dépasser le cordon de sécurité de la police.

Pierre Vignaud
pierre.vignaud@centrefrance.com

Sourcewww.lepopulaire.fr

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