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Le - A plus de 80 ans, elles se font une grosse frayeur dans les eaux de l’Ariège

A plus de 80 ans, elles se font une grosse frayeur dans les eaux de l’Ariège

AFP(MIS À JOUR : )
Un hélicoptère de la gendarmerie a remonté les deux vieilles dames extraites par l'arrière de la voiture
Un hélicoptère de la gendarmerie a remonté les deux vieilles dames extraites par l’arrière de la voiture (Photo Damien Meyer. AFP)
Deux octogénaires ont connu une très grosse frayeur dimanche à Tarascon-sur-Ariège quand leur voiture a été emportée par la rivière tumultueuse et qu’il a fallu les hélitreuiller pour les secourir, ont indiqué les pompiers et les gendarmes.

Les deux Tarasconnaises de 88 et 82 ans ont mal négocié un rond-point à la sortie d’un supermarché, la conductrice ayant peut-être confondu la pédale de frein avec celle d’accélérateur, ont rapporté pompiers et gendarmes.

Leur voiture a franchi le rond-point, puis un talus et a plongé dans l’Ariège, déjà vive à cet endroit mais encore davantage au printemps avec la fonte des neiges pyrénéennes.

Le véhicule a flotté sur 400 ou 500 mètres sans heurter les parois rocheuses qui bordent la rivière ni le pont qui l’enjambe dans cette commune pittoresque de 3.500 habitants, a indiqué l’un des officiers pompiers présents sur place.

Il a fini par s’immobiliser après le pont, là où l’Ariège se sépare en trois bras, contre un rocher sur lequel le plaquait le courant. Avec un tel courant, impossible pour les pompiers, rapidement alertés, d’aller tirer les naufragées de ce mauvais pas autrement que par la voie aérienne.

Les Tarasconnais attroupés sur le pont et les rives ont alors vu un hélicoptère de gendarmerie hélitreuiller un pompier et un gendarme, puis remonter successivement dans un baudrier les deux vieilles dames extraites par l’arrière de la voiture.

«Elles ont dû avoir très peur», reconnaît l’officier pompier qui a pris part aux opérations, «mais elles vont parfaitement bien» et souffrent à peine d’hypothermie, l’eau n’étant que peu rentrée dans leur esquif de circonstance.

D’abord prises en charge par un médecin urgentiste, elles ont été transportées par précaution à l’hôpital pour un bilan étant donné leur âge. Mais elles étaient susceptibles d’en ressortir dès dimanche soir, selon les gendarmes.

L’officier des pompiers ne pouvait s’empêcher de noter que c’était le deuxième «happy end» en quelques jours dans les Pyrénées. Le pilote d’un planeur porté disparu pendant trois jours a finalement été retrouvé jeudi, gravement blessé mais vivant, près de l’épave de son appareil de l’autre côté de la frontière franco-espagnole.

«On essaie de monter un business pour faire concurrence à Lourdes», la cité pyrénéenne connue pour ses miracles, plaisantait-il.

AFP

Source : liberation dépèches www.liberation.fr/depeches

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