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Le - Alençon. Jean-Baptiste Mellot : deux métiers, un objectif

Alençon. Jean-Baptiste Mellot : deux métiers, un objectif

Assistant-pilote d’hélicoptère à plein-temps, Jean-Baptiste Mellot vient aussi en renfort des gendarmes en cas de besoin. Une double casquette qui lui convient parfaitement.

Lorsqu'il intervient, pour le Samu, en hélicoptère aux côtés du pilote, Jean-Baptiste ignore tout du profil de la victime et de la nature des blessures.
Lorsqu’il intervient, pour le Samu, en hélicoptère aux côtés du pilote, Jean-Baptiste ignore tout du profil de la victime et de la nature des blessures. (©L’Orne-Hebdo)

Depuis six ans, Jean-Baptiste Mellot cumule deux professions.

D’un côté, son activité principale, aujourd’hui, celle d‘assistant du pilote d’hélicoptère du Samu.

De l’autre, celle de gendarme réserviste. Deux costumes, deux métiers différents qui ne seraient pas si éloignés que ça pour le jeune homme de 25 ans, né à Alençon.

Orne : 200 gendarmes de réserve

Depuis juillet 2012, l’Alençonnais occupe donc le statut de gendarme réserviste, un grade qu’il a récemment obtenu.

Comme lui, ils sont 200 dans le département à se mettre au service des gendarmes et à renforcer les unités actives et les structures de commandement, en cas de besoin.

Jean-Baptiste Mellot est gendarme de réserve depuis six ans. L'an dernier, il a activement contribué à sa mission avec 150 jours travaillés.
Jean-Baptiste Mellot est gendarme de réserve depuis six ans. L’an dernier, il a activement contribué à sa mission avec 150 jours travaillés.

Il existe deux façons de se mettre à la disposition des militaires : soit répondre favorablement à une annonce envoyée à tous les prétendants, soit indiquer directement aux gendarmes ses disponibilités afin qu’ils puissent établir le planning de l’intéressé. Option choisie par Jean-Baptiste qui dispose d’un emploi du temps flexible pour faire connaître à l’avance les périodes pendant lesquelles il est opérationnel.

Une fois le diplôme de gendarme adjoint de réserve (DGAR) obtenu (voir ci-dessous), la personne doit effectuer au minimum 10 jours dans l’année pour préserver ce statut. Jean-Baptiste est parfaitement dans les clous.

Ce n’est rien comparé à l’an passé où il avait travaillé 150 jours. « À cause des risques liés aux attentats, la sécurité intérieure était renforcée », justifie-t-il.

« Toujours en patrouille »

Comme plusieurs camarades réservistes qui espèrent faire carrière dans la Gendarmerie, Jean-Baptiste a, à un moment donné, souhaité s’engager à temps plein et à long terme. Mais après avoir échoué au concours, le jeune homme a revu ses ambitions. Aujourd’hui, les regrets sont derrière lui et cette double casquette suffit à son épanouissement.

En tant que réserviste, Jean-Baptiste ne reste jamais à la brigade, pour son plus grand plaisir.

 

Rien ne permet au citoyen lambda de distinguer un gendarme de carrière d’un gendarme de réserve : l’uniforme est presque le même. Tout comme l’équipement (bâton de défense, pistolet automatique, bombe lacrymogène) nécessaire en cas de bagarre, même si, selon l’Alençonnais, « la meilleure arme reste le dialogue pour désamorcer des situations à risque ».

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