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Le - Après le vol d’un véhicule banalisé de la gendarmerie, ils utilisent la carte carburant des militaires

Après le vol d’un véhicule banalisé de la gendarmerie, ils utilisent la carte carburant des militaires et obtiennent 2.372 litres d’essence

  • Camille
  • 11/02/2024
  • 10:00

Le 24 mai 2023, une voiture banalisée de la Gendarmerie de Pontivy a été volée près d’un établissement désaffecté dans la région du Morbihan.

Outre le véhicule, une Peugeot 207 utilisée pour l’entraînement des stagiaires aux contrôles de véhicule, une carte d’essence se trouvait à l’intérieur. Le voleur, loin de se contenter de dérober la voiture, a utilisé la carte d’essence pour obtenir 2.372 litres de carburant, représentant un montant de 3.965 euros aux frais de la Gendarmerie.

L’enquête a révélé que le voleur avait l’intention de revendre le carburant, remplissant non seulement le réservoir de la voiture volée mais aussi des jerricans pour les vendre à un prix dérisoire de 1 euro le litre. Cependant, la justice a rapidement rattrapé le voleur ainsi que son complice comme le relate L’ESSOR.

Le principal accusé, un résident de Pontivy âgé de 28 ans, a été condamné le 5 juin 2023 par le tribunal de Lorient à une peine de vingt mois de prison, dont six avec sursis, et maintenu en détention. Il a admis ne pas avoir agi seul et avoir impliqué un autre habitant de Pontivy, également âgé de 28 ans.

Le complice a été jugé le 5 février 2024 pour recel de vol de voiture, escroquerie et détention d’arme malgré une interdiction judiciaire. Bien que représenté par son avocate lors de l’audience, l’accusé était absent, ayant déménagé à La Réunion. Son avocate a souligné qu’il n’était pas identifiable sur les vidéos de surveillance des stations-service où la carte d’essence avait été utilisée.

Le tribunal de Lorient a décidé de relaxer le complice pour le recel de la voiture banalisée mais l’a condamné pour détention d’arme et une partie des escroqueries, pour un montant dépassant les 3 000 euros. Il devra effectuer 105 heures de travail d’intérêt général sous peine d’une peine de trois mois de prison.

Source : actuforcesdelordre.fr

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