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Au Neubourg, le conjoint violent lâche son chien sur un gendarme

Vendredi 11 novembre 2022, un homme a agressé un gendarme du Neubourg (Eure), alors que son équipage intervenait pour mettre fin à des violences intrafamiliales.

Alerté pour des violences conjugales, un gendarme s'est fait agresser par un homme qui a lâché son chien sur lui.
Alerté pour des violences conjugales, un gendarme s’est fait agresser par un homme qui a lâché son chien sur lui. ©Thomas Guilbert/illustration

Par Thomas Guilbert Publié le 14 Nov 22 à 14:53 

Le jour anniversaire de l’armistice, il n’y a pas eu de trêve pour la brigade de gendarmerie nationale au Neubourg (Eure). Aux environs de midi ce vendredi 11 novembre 2022, les gendarmes se sont rendus rue de la Libération pour des violences conjugales. Au cours de l’opération, l’homme mis en cause s’en est pris à l’un des militaires.

Dans un appartement de cette longue rue du Neubourg, une violente dispute vient d’éclater entre un homme de 27 ans et sa conjointe de 29 ans. Les coups pleuvent sur la femme, ainsi que les morsures.

Lorsque l’équipage de la maréchaussée arrive, le jeune homme violent, visiblement alcoolisé, tente d’abord de se barricader dès le moment où il les aperçoit. Par réflexe, un des gendarmes pose son pied dans l’entrebâillement de la porte.

Il lâche son chien

Cela n’empêche pas l’homme de s’acharner à coups de pied contre celui du militaire. Mais voyant que l’agent des forces de l’ordre résiste, le conjoint violent relâche son chien, un bâtard issu du croisement entre un malinois et un American staff.

Le gendarme n’a pas d’autre choix que le repli. Il n’est pas blessé. Heureusement, les renforts interviennent rapidement pour interpeller du maître et maîtriser le chien. Ce dernier a été confié à un proche de la famille, « sous bonne garde », en attendant que la justice prenne une décision sur son sort.

L’homme violent, quant à lui, a été placé en garde à vue. Elle s’est prolongée jusqu’au samedi 12 novembre après-midi, notamment à cause de son état d’ébriété. Il est ressorti de la brigade de gendarmerie pour une convocation en correctionnelle en septembre 2023.

Durant la perquisition, les gendarmes en ont aussi profité, considérant les violences commises sur la conjointe, pour saisir deux armes trouvées dans le domicile.

Source : actu.fr

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