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Dossier : Coronavirus

« Ce n’est pas en allant sur les plages que nous allons casser le virus » dit le patron des gendarmes bretons

Mercredi 18 mars 2020 à 8:58 Par Benjamin Fontaine, France Bleu Armorique, France Bleu Breizh IzelRégion Bretagne, France

Le commandant de la région de gendarmerie de Bretagne, le général Alain Pidoux était l’invité de France Bleu ce mercredi 18 mars. Il a fait le point sur les contrôles effectués lors de la première journée de confinement et appelé chacun au civisme.

Contrôle de gendarmerie effectué en Bretagne ce mardi 17 mars.
Contrôle de gendarmerie effectué en Bretagne ce mardi 17 mars. – Préfecture du Morbihan.

Comme les policiers, les gendarmes de Bretagne ont été mobilisés dès 12h ce mardi 17 mars pour faire respecter les mesures de confinement décidées par le gouvernement. Il n’est plus possible de sortir sans motif valable et son autorisation dérogatoire à télécharger ou à écrire à la main. Dès mardi, près de la moitié des gendarmes de Bretagne se sont rendus sur le terrain.

On est en guerre et on doit appliquer strictement les mesures de confinement.

« J’ai vu des gens concernés. La quasi-totalité des personnes contrôlées portaient leur attestation et appliquaient les consignes. D’autres ont fait preuve de mauvaise foi et se sont rassemblées sur le bord de mer, » explique ce mercredi 18 mars, le commandant de gendarmerie de la région de Bretagne Alain Pidoux. « Dans le Finistère, nous avons fait beaucoup de pédagogie, multiplié le nombre de contrôles et mis des amendes. Ce n’est pas en se détournant des applications et en se rendant sur nos lieux e vacances que nous allons casser les virus. On est en guerre et on doit appliquer strictement les mesures de confinement. »

Des points fixes de contrôle ont été déterminés. Des patrouilles sont aussi menées par les gendarmes autour des grandes agglomérations et dans les bourgs. « Il est obligatoire d’avoir une autorisation à la main. Nous ferons appliquer fermement les arrêtés. On compte sur les médecins, les soignants et ils ont besoin de l’ensemble des concitoyens. Nous devons limiter notre mobilité. »

Quant à la protection des gendarmes eux-même, le général explique : « Ils n’ont pas de masque car c’est inutile mais ils restent à une distance d’un mètre des personnes contrôlés. Il s’agit d’appliquer les mesures barrière et de ne pas inventer des mesures barrière qui n’existent pas. »

Benjamin FontaineFrance Bleu Armorique

Source : www.francebleu.fr

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