Châteaulin. À l’école, les élèves-gendarmes en conditions réelles
Les élèves portent des fusils famas, chargés à blanc. | Ouest-FrancePendant une semaine, la 1ère compagnie de l’école de Ty-Vougeret a vécu en plein air. Un temps pour apprendre à évoluer en extérieur et en équipe.
« Gendarmerie, identifiez-vous ! » Une voix autoritaire, semblant sortir de nulle part, interpelle les passants. C’est un élève-gendarme de la 1re compagnie, grimé et en tenue de camouflage, allongé dans un fourré. Il est 21 h sur le plateau Saint-Gildas, terrain de l’école de gendarmerie. Depuis deux jours, les élèves ont peu dormi, à peine trois heures par nuit. Ils passent une semaine en pleine nature, en entraînement tactique dans les conditions du réel.
À la belle étoile
Par deux, les 120 élèves campent sous de sommaires toiles de tentes, « ou à la belle étoile. Le but est de leur apprendre la vie en campagne », sourit le capitaine Grelet, officier pédagogique à l’école.
Les élèves doivent surveiller leur camp de base | Ouest-France
Intrusion
Vers 22 h 30, des intrus sont repérés à une centaine de mètres, dans les taillis. Les premiers élèves donnent l’alerte : « Deux hommes armés, en haut de la piste, à midi ! ». L’information est relayée, mais les inconnus ne s’identifient pas et commencent à tirer. Les élèves ripostent avec leur Famas, fusils de guerre. Pour l’exercice, toutes les armes sont bien réelles, mais ne tirent qu’à blanc.
La nuit est tombée et les tirs continuent. Les élèves n’auront encore que peu de répit cette nuit.
