Disparition du gendarme Caizergues : sa mère appelle à l’aide
MAFATE. Deux mois se sont écoulés depuis la disparition du gendarme mobile Mathieu Caizergues, parti randonner dans le cirque de Mafate avec deux camarades et jamais revenu au point de départ du piton Maïdo. Deux mois de mystère et d’incompréhension pour ses proches comme pour ceux qui ont participé à sa recherche des semaines durant : secouristes, gendarmes et habitants du cirque.
Une absence d’explication difficilement supportable pour ses parents, venus de métropole participer aux recherches et rentrés chez eux le 14 juillet dernier sans le corps de leur fils de 24 ans . Mais Delphine, sa mère, n’a pas abandonné tout espoir de retrouver son fils vivant. « Je suis une maman. Tant qu’on n’a pas retrouvé de corps, l’espoir est permis « , affirme celle qui se demande si son fils n’a pas disparu volontairement, même si elle ne voit pas « pour quelles raisons. »
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Elle est aujourd’hui convaincue que le corps de son fils ne se trouve pas dans le cirque de Mafate. « J’ai discuté avec des Mafatais. Après tout ce temps, s’il était mort à cet endroit, il y aurait eu une odeur, des rapaces, des mouches . Mais là, rien. Peut-être a-t-il été transporté ailleurs, peut-être a-t-il été victime d’un acte crapuleux », s’interroge la mère de Mathieu Caizergues.
Pour autant, elle est d’accord pour mener de nouvelles recherches dans le rempart où son fils a été vu pour la dernière fois. « Un contact de La Réunion se propose de mener de nouvelles recherches avec du matériel d’escalade. Il faut fermer toutes les portes », explique la mère, qui lance un appel à l’aide. « Mon contact à besoin d’une photo aérienne du rempart, prise depuis le vide. Il faudrait pour cela que quelqu’un à La Réunion puisse utiliser son drone équipé en vidéo pour faire cette image. Si une personne est d’accord pour le faire, qu’elle me contacte et je lui donnerai la marche à suivre », explique Delphine Caizergues, qui a également lancé cet appel sur Radio Freedom.
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Elle salue néanmoins le travail des gendarmes, mobilisés des semaines durant sur la recherche de son fils. « Ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir, je n’ai rien à leur reprocher », assure-t-elle, considérant que les dizaines de gendarmes, les secouristes du PGHM et l’équipe cynophile venue de métropole ont fait leur maximum. Mais elle compte bien savoir ce qui est arrivé à son fils. « Il y a trop de zones d’ombre », conclut Delphine Caizergues, qui compte revenir prochainement à La Réunion avec son mari.
Les personnes qui souhaitent venir en aide à Delphine Caizergues peuvent la contacter au 06 50 48 40 13.
