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Le - DROIT DE RÉPONSE à un communiqué en date du 24 juillet 2013 – EXCLUSIF. Mayotte : drogue, gendarmes et juge, la stupéfiante affaire

DROIT DE REPONSEDROIT DE REPONSE

DROIT    DE REPONSE

Contrairement à ce que les journalistes Jean-Michel DECUZIS et Aziz ZEMOURI indiquent dans leur article de presse du magazine LE POINT du 18 juillet 2013 – pages 57 et 58 : 

« En ce qui concerne le décès de ROUKIA SOUNDI : Le GIR de MAYOTTE n’est en rien responsable de sa mort. En effet, selon les expertises du 4 juillet 2011 et celles d’avril 2013, ROUKIA est morte d’une overdose d’HEROINE et – TRES IMPORTANT – qu’aucune trace de COCAINE n’a été découverte lors de ces investigations scientifiques !

Hors, les 2 grammes de « poudre » remis par l’informateur « immatriculé » du GIR à un policier le 2 décembre 2010 ont été testés comme de la COCAINE et non de l’HEROINE !

Un gramme a été utilisé pour les tests, le gramme restant a été restitué le 16 décembre 2010, certes imprudemment et cela constitue une erreur qui a été reconnue immédiatement par le policier concerné et confirmée lors de sa garde à vue diligentée par les services inspection de la Gendarmerie et de la Police le 14 mai 2011 à MAYOTTE.

Les versions des deux informateurs mis en examen, qui mettent en cause des personnels du GIR dans le décès de ROUKIA SOUNDI ne reposent ainsi sur aucune base factuelle sérieuse.

En outre, il est important de rappeler que le capitaine GAUTIER n’est pas mis en examen dans ce dossier et qu’un de ses gendarmes a vu sa mise en examen annulée.

Quant aux divulgations de communications téléphoniques dans l’article du POINT N° 2131 du 18 juillet 2013, elles constituent une violation du secret de l’instruction, dénoncées le 19 juillet dans un communiqué de presse du Procureur Général de la Cour d’Appel de la REUNION.

Dernier point, la doyenne des juges d’instruction de NANTERRE n’a pas oublié de prolonger la garde à vue du capitaine GAUTIER et de l’un de ses ex-collaborateurs, les policiers mahorais sont seulement arrivés en retard de 5 minutes dans son bureau. Les deux gardés à vue n’ont pas été remis en liberté aussitôt mais deux heures trente plus tard, détenus en totale illégalité. Sur les conseils de leurs avocats Me PITCHOUGUINA et Me LIENARD, ils ont déposé plainte pour détention arbitraire auprès du Procureur de NANTERRE. »

 Le 14 octobre 2013

Le capitaine de gendarmerie (ER) Gérard GAUTIER

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