C’est ce qui s’appelle une visite pour le moins fructueuse.

En débarquant au domicile de l’homme qui avait tiré un coup de feu pour lui confisquer son arme, les gendarmes de Bouilly ne s’attendaient probablement pas à tomber sur une véritable petite usine de production de cannabis.

Lundi dernier, la quiétude de la commune d’Ervy-le-Châtel est troublée par un tir d’arme à feu. Inquiets, certains témoins préviennent les gendarmes. Après une petite enquête, ils parviennent à identifier l’origine supposée du coup de feu.

En arrivant à l’adresse indiquée, les gendarmes tombent sur le fauteur de trouble qui reconnaît bien vite son implication. Il explique alors qu’il s’est senti obligé d’utiliser son fusil de chasse pour faire fuir des individus venus en découdre.

Les gendarmes lui réclament ensuite l’arme et l’homme s’exécute sans poser de difficultés.

Lorsqu’ils entrent dans le logement, pour suivre le tireur, les militaires découvrent, dans chaque pièce, des pieds de cannabis qui sèchent sur des fils à linge. Au total, plus d’une centaine de pieds sont saisis. L’homme reconnaît alors la nature de sa petite entreprise : une production artisanale prévue pour sa propre consommation.

À l’issue de sa garde à vue, l’homme a été convoqué en justice pour le mois de janvier prochain.

250 partages sur Facebook

La photo de l’intervention, publiée samedi matin sur la page Facebook de la Gendarmerie de l’Aube, avait déjà été partagée plus de 250 fois quelques heures après sa publication.

« Les deux militaires de la gendarmerie sont heureux du résultat de leur intervention. Leurs mines réjouies n’est pas la conséquence d’une exposition trop longue près des 100 pieds de cannabis ! Le panonceau «Interdit de fumer» trouve ici toute sa signification ! », se sont amusés les gendarmes.