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Le - Exercice de simulation d’avalanche avec le PGHM

Exercice de simulation d’avalanche avec le PGHM

Les secouristes avaient associé à cette opération les sites de ski nordique et alpin				Montagne - Exercice de simulation d'avalanche avec le PGHM - 1Toutes les techniques utilisées pour secourir une victime d’avalanche ont été déployées et testées lors de cet exercice grandeur nature. PHOTOS J.R.

Les hommes du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) des Alpes-de-Haute-Provence, basé à Jausiers, s’entraînent régulièrement à des exercices de secourisme en montagne sur les diverses stations de ski alpin de la vallée.

Mercredi matin, c’est un exercice avalanche coordonné par l’adjudant Jérôme Bourrières qui mobilisait les secouristes de cette unité de secours en montagne. Cette opération grandeur nature se déroulait aux abords du col de Larche et réunissait outre les gendarmes du PGHM, ceux du groupe montagne de la gendarmerie (GMG) et le personnel de la Communauté de communes de la vallée l’Ubaye (CCVU), employé sur les sites de ski de Larche.

Plusieurs séquences d’exercice ont eu lieu durant la matinée, afin de renforcer la pratique des sauveteurs. « La difficulté de ce type d’exercice est de coordonner efficacement les divers intervenants » expliquait Jérôme Bourrières. Pour retrouver les victimes, divers moyens ont été déployés sur l’avalanche et notamment l’intervention d’un chien d’avalanche dirigé par Damien Bon, un des deux maîtres chiens du PGHM avec Sylvain Durand. « L’exercice s’est bien déroulése réjouit Jérôme Bourrières, la coordination des secours a été efficace, les quatre victimes ont été secourues en 40 minutes environ ».

La journée s’est poursuivie avec d’autres exercices tels que l’utilisation de détecteurs de victimes d’avalanche (DVA) ou la pratique de « vagues de sondage »qui permet aux sauveteurs équipés de longues perches de sonder le manteau neigeux à la recherche des victimes qui ne sont pas équipées de ce type d’appareil. Les secouristes ont pu aussi revoir les modalités de prise en charge spécifique des victimes d’avalanche souffrant généralement d’hypothermie et de polytraumatismes. Yvan Chevallier, responsable du site nordique Haute-Ubaye, soulignait l’intérêt pour son équipe de cette rencontre avec les gendarmes du PGHM et de participer à ce type d’exercice grandeur nature. « On confronte nos erreurs et on discerne mieux ce qui doit être corrigé » expliquait-il.

Rappelons que même si actuellement le risque d’avalanche est moins marqué (2 sur une échelle de 5), il est prudent de se renseigner sur les conditions de neige avant de s’engager en hors-piste et qu’il est indispensable d’être équipé de l’indispensable triptyque : détecteur de victime d’avalanche, pelle et sonde.

Julie Rey

Source : la provence www.laprovence.com

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