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Le - Gisors : l’imposture auprès des gendarmes avait dégénéré en rixe

Gisors : l’imposture auprès des gendarmes avait dégénéré en rixe
Publié 08/09/2016 á 22H50

justice-mailletTribunal. Deux hommes sont jugés devant le tribunal correctionnel d’Evreux pour avoir agressé des gendarmes après les avoir appeléspour « plaisanter », en septembre 2015.

C’est une « plaisanterie » de fort mauvais goût qui conduit Christopher, 24 ans, et son beau-frère Stevens, 27 ans, habitant tous deux Gisors (Eure) devant le tribunal correctionnel d’Evreux. Pour avoir voulu tester le temps d’intervention des gendarmes en prétextant une fausse agression, les avoir frappés, insultés et outragés, les deux compères écopent de 3 mois de prison avec sursis simple.

Le 6 septembre 2015, les gendarmes sont appelés dans un quartier de Gisors. Arrivés sur les lieux, les militaires vont trouver deux individus fortement alcoolisés : ils ont consommé entre autre une bouteille de Rhum. Ils vont reconnaître les avoir appelés pour rigoler. Ce mauvais canular aurait pu s’arrêter là, mais comble de la bêtise, il va se transformer en pugilat au cours duquel un gendarme va avoir le poignet cassé après avoir chuté. Les deux mis en cause ne donnent aucune explication, et pour cause ils sont absents à l’audience. Me Marc François qui assiste le gendarme, insiste sur « la stupidité de la plaisanterie » et réclame 800 € de dommages-intérêts, une autre victime demande 200 € de préjudice moral.

Un « degré de bêtise extrême »

L’Agent judiciaire de l’État, qui s’est également constitué partie civile, réclame 4 788,49 € de dédommagement. « Me François rappelait le degré de bêtise extrême de cette imposture qui dérive en rixe, ponctuée d’insultes et de menaces. Le banc des prévenus est vide : il montre là, le degré d’irresponsabilité des mis en cause », estime le parquet qui requiert trois mois de prison ferme. Pour la défense, « l’alcool amène à des comportements irrationnels. Pas de quoi être fier certes, mais ils n’ont pas de casier, ont toujours respecté leur contrôle judiciaire ». Les trois gendarmes victimes se voient respectivement allouer 600 € pour l’un et 200 € chacun pour les deux autres. La demande de l’Agent judiciaire est entièrement satisfaite.

Sourcewww.paris-normandie.fr

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