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Le - Karine Lejeune, nouvelle patronne des gendarmes de l’Essonne

Karine Lejeune, nouvelle patronne des

gendarmes de l’Essonne

>Île-de-France & Oise>Essonne|Florian Loisy (@florianloisy sur Twitter)|02 juillet 2018, 19h09|

Le colonel Jean-Marc Michelet passe la main à la colonelle Karine Lejeune à la tête des gendarmes de l’Essonne. LP/F.L.

La nouvelle colonelle avait commencé sa carrière dans l’Essonne en tant qu’adjointe au commandant de la compagnie de Palaiseau.

Passation de pouvoir à la gendarmerie de l’Essonne. Ce vendredi, au château du Val-Saint-Germain, le colonel Jean-Marc Michelet, à la tête du groupement depuis 2015, a officiellement acté son départ pour la direction générale à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). A partir du 1er août, il sera chargé de mission pour le soutien et les finances.

La colonelle Karine Lejeune, qui compte 19 années de services, prendra donc sa succession dans un mois. Elle avait débuté sa carrière dans l’Essonne en tant qu’adjointe au commandant de la compagnie de Palaiseau, et avait alors notamment participé à la mise en place des premiers référents sur les violences conjugales. Une thématique qui a accompagné le début de sa carrière puisqu’elle a mené une étude sur le sujet à partir de 2005, au sein de la direction générale de la gendarmerie nationale.

« Une fierté de revenir là où j’ai tout appris »

« C’est à la fois une fierté et un plaisir personnel de revenir là où tout a commencé, et où j’ai tout appris à ma sortie d’école », confie Karine Lejeune, qui commandera donc les 750 militaires et 450 réservistes que compte désormais l’Essonne. Pour rappel, en 1718, seulement une douzaine d’hommes étaient recensés sur le territoire avec notamment 9 archers basés à Dourdan. Mais déjà en 1901, ils étaient 104 gendarmes, dont 70 à cheval.

« Le secteur a beaucoup évolué ces dernières années aussi, indique celle qui était depuis 2016 la porte-parole de la gendarmerie, et donc la voix et le visage de l’institution dans les médias. Des zones se sont construites comme le plateau du Moulon à Orsay. La base aérienne de Brétigny a fermé et on y gère un festival de musique. Je vais donc prendre le temps de connaître l’unité, d’analyser les problématiques, avant, éventuellement, de m’attacher à la prévention de la délinquance, la sécurité du quotidien et le contact. S’il y a besoin. »

Sourcewww.leparisien.fr

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